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Full text of "La liberté (1927-06-08)"

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f 
(] 


1! 


ar a la grandeur de = 
Letellier appelés à accomplir. 
t sous ses 21 mai, un que le distingué visiteur a 
Cours de pédagogie donné par le visi- comprendre et nous sou- 
teur des écoles, le R. P. Henri Bour- . son travail porte des 
he à cr ere qrermn) nombreux. 
région. Ce fut un plein succës. | AL le président de l'Exécutif a bien 
Mleuts ls température n'y a pas con- nous faire part du travail ac- d'avance 

SU 28 de matin. 2e ras tre ive | je, 

Lo à À au courant des projets qui Sièges réservés, 75 sous. Entrée générale, D 
brand, curé suppléant. chantait une |seront mis à exécution dans un Svenir sous. PSS RE 
Laruns Le chant fut | d'Education est la sauvegarde de nos spécialement pour nos abonnés, les autres passeront en second leu. 

touts par les élèves du couvent. Adroits religieux et nationaux, mais Les abontés en règle qui ont droit à leurs billets devront où 

re, le beau cantique “Nous elle ne peut pas nous sauver sans faire la demande aux bureaux de ls “Libert£”. Na 
Ivas fit vibrer les coeurs, et|nous. Elle met à notre disposition 

fin de la messe, les enfants mi-|\des moyens d'action rivalisknt 
MAUR LES deste à er laumimenmenns eu te caues de Dates des diverses représentations | 
tique à ls sainte Vierge: “Donnez- | ganisations du même genre: nous de- Jeudi 16 ‘un La Salle 
tois un beau jour”. En réponse à | vons eu être fiers et suivre avec con- Vendredi 17 ‘in — ES nes do lac 1 
finvitation des officiers du cercle |fance ses directions Lundi _….Sainte-Amélie | 
iocal, plus de deux cents communions | M. Léon Bruyère, secrétaire local, Mardi Laurier 
re. rrdie Danighegts ajouta ses remérciements aux Jeudi 23 ‘un  .. Saint-Lazare | 

A D beures, une pluie tor-| dents et assura le Père Bourque et Doumic, direttétr de la “Revue des Se À ne Balnt-Léon 
D nl nn een ee Deux-Mondes” et p-r d'autres gran-|}| Mardi 28 “un — Matt 

Jus Morte de Saint- cette des Mercredi 29 ‘uin L | 
Mgr revues françaises d'accompagner os : 1 ‘ 
que nous Vendredi ler :‘ullet mr À | 
Dimanche $ ‘rüllet _ __Letelller . ÿ 
trad Mercredi 6 ‘uillet _.Solnt-Norbert 
"7 Jeudi 7 ‘uillet .Saint-Jean-Baptiste 
dans nos d'écrire un compte rendu du vôyage|}] Dimanche 10 : Saint-Pierre 
tste, Quelques instants après, M et de renseigner ses lecteurs sur les 
l'abbé Forest arrivait avec deux re- différents groupes de langue frangai- 
frésentants des Frères de Marie du se que visiteront les excursionnistes ! 
collège de Saint-Jean-Baptiste. Les dans Ontario et dans l'Ouest cana- 
religieuses de l'Institut Notre-Dame den. SR moe creme 
des Missions de Saint-Joseph et de . L'envoi d'un tel délégué marque 


ir 


recteur du service municipal de san- 


dans les cas de fièvre typhoide. 


la journée. 
Père Bourqgue s'attacha dès le 
son auditoire par sa façon sim- 


le tour de la Victoire sans accident. 


kr 


WASHINGTON — A son retour 
aux Etats-Unis, on accordera au ca- 
pitaine Lindbergh la “Distinguished 
Fiying Cross” et il sera classé com- 
me membre de le réserve d'aviation. 

CHARLOTTETOWN, L P.-E. — Le 
lieutenant-gouverneur Hartz a dis- 


Edouard en prévision des élections gé- 


té, constate une diminution sensible La dernière loi de tempérance 
c'Ontario fut proclamée comme me- 
isure de guerre. Elle restreignait la 
OTTAWA — Le bourdon pesant |.nte des spiritueux aux fins médica- 
20.000 livres a été monté et placé dans |. Dorénavant, tout adulte demeu- 
rant où non dans la province mais 
muni d'un permis, peut se procurer 
des spiritueux aux magasins du gou- 
vernement pour conèommation chez 
lui (Ces permis coûtent deux dollars. 


ritueux peuvent être cogsommés la 


cabine d'un vaisseau sur les Grands 
sous la Légisiature de l'ile du Prince-|} es 


nérales qui auront lieu le 25 juin Le Saint-Père est | té 


l'intérêt que l'on témoigne, en France, 
aux choses du Canada et particulière- 
ment aux voyages de Liaison françai- 
se. Le but de ces excursions a-même 
paru si louable, si sympathique,. que 


———— 24m -+— 
La dévotion à säinté Thérèse 
de l'Enfant-Jésus 


Québec -— Le culte à rainte {fhé- 
rèse de l'Enfant-Jésus, la petite fleur 
du Carmei de Lisieux, se dévéloppe 
rapidement dans la réglbn de Québec 
comme partout ailléurs. 

Le 12 juin prochain, {à 
rie de la Beauce, sers béni un au- 
ment À sainte Thérède. Ce molil- 


ment, don d'une fanegg de la phrois- 
se, devait tout d'abord érigé dans 


rivée est. fixée au 29 juillet. 
Tous deux seront les hôtes du gou- 
verneur général ‘et du ganvernement 
canadien et passeront les:2, 3 et 4 
août à Ottawa De là ils se rendront 
directement dans les Rocheuses et vi- 
siteront Banff, lac Louise, le ranch 
du prince de Galles, à High River. M. 
Baldwin quittera le prince de Galles, 
dans l'Ouest, et retournera par Cal- 
gary, Régina et Winnipeg. Il se rem- 
barquera le 17 août prochain. 


Section de l'Alliance fran- 
çaise à Toronto 


Toronto — Afin C’établir de meil- 


tie de l'année.. 11 décida de mättre 


em — 


sie ei leures relations entre les races fran- | tit parc. 
tations à nos bonnes religieuses pour WASHINGTON - Le baron de ds ce cadeau çaise et anglaise du Canada, on a or- 
Cartier de Marchienne partira de ganisé à Toronto une section de l’AI- 


grand concours apporté au succès 
cours 


le 
du cours pédagogique Washington dans quelque temps Dour 


. Montréal — M E-W. Beatty, pré- 


liance française. Les buts qu'on se ce moniurent. 


è 
8 
è 
ê 
; 
8 


Me- 1] sera tenté le 30 juin 


cette maison crut que la petite défthte | ney, aviateur canadien Agé de 34 ans, 
aurait été isolée la plus grandé par- | a annoncé qu'il partirait d'Ottawa le 


le statue dans le jardin attenant au|volée sans ‘arrêt jusqu'à Londres à 
collège qui sera transformé en un pe- }l'occasion du jubilé de diamant de ‘la 


Une grande fête paroissiale aura |complira sa randonnée accompagné 
lieu à l'occasion de la bénédiction de | 4‘un opérateur de radio, qui ne 


de mon abonnement 
billeta auxquels j'ai 


Doncopsosasooosveose sonvesteséese 


| 


VOL CANADIEN 
OTTAWA-LONDR 


7. 


l’aviateur Janney, à l'oc- 
casion des fêtes de la Con- 
fédération 


Ke —— 


Ottawa — Le capitaine E.-L. Jan- 


30 juin prochain pour tenter une en- 


Confédération. Il déclare qu'il ac- 


pren: 


dra aucune rt au fonctio 
M. Edmond Comeault, vice-prési- | devenir ambassadeur de Pig-que à du Pacifique Canadien. vient. le sont de propager les connais- eme de l'avion ct opérateur a dé 
dent äu cercle local, exprima avec | Londres. recevoir de M. l'abbé Joseph Bastien, | sances. et l'usage de la langue fran- LONDRES — Le roi a remis à]|choisi, mais le capitaine J 
chaleur ses remérciements au R. P.; : FRA SRE supérieur du Collège Canadien à Ro-| çaise, faciliter les relations sociales, | Charles Lindbergh la croix du service | pas voulu divulguer son p 
Bourque, à tous les visiteurs et à.nos LONDRES — marquis de Lans- | me, une lettre fort intérèssante dans 


Tournée dramatique de la ‘‘Liberté” 


Veuillez trouver ci-inclus la somme de ATTLES into: On 
l'année 192... et mo faire parvenir 
pour la représentation qui aura 


la paroisse) 


économiques et éducatives entre la 
race française et les autres races: 
maintenir l'usage du français et de | l'Ordre de Léopold. 


aérien. Il était déjà chevalier de la: 
downe, ancien lord du trésor britan- 


nioue et ancien gouverneur général 


laquelle celui-ci lui fait part de l'ex- 
trême satisfaction manifestée par le 


Le capitaine Janney 
Légion d'honneur et chevalier de |voler d'Ottawa à d 


du Canada de 1883 à 1888, est mort 
après quelques heures de maladie. 
Il était âgé de 82 ans. 


XL. l'abbé Chamberland tira les con- 


PARIS — Tous es écoliers fran- 
signent actuellement un message 
fraternelle sympathie pour les 
MM. Théobald Joyal, Allarie et Si- inondés de la Louisiane; le gouverne- 
gnard Beaudoin, de Sainte-Agathe, ment américain avait refusé leur 


appréciation de l'excellent travail qu'il 
accomplit pour le bien de nos institu- | Sais 
trices. æ 


LONDRES — Trois cent cinquante 
candidats ont été mis en nominatien, 
dans l'Etat libre d'Irlande, pour les 
1152 sièges de la Chambre. L'élection 
aura lieu le 9 juin 


lui-Ü ROME — Le cardinal Gasparri a 
célébré le cinquantième anniversaire 
de son ordination sacerdotale, par une 
messe solennelle à, la chapelle Pau- 
line. 


PARIS — La prochaine “semaine 
sociale” de France, la dix-neuvième, 
se tiendra à Nancy du premier au 7 


femmes dans ln société”. 
a  ———— 
Service anniversaire de 
l'abbé Jolys 


. Le service aniversaire pour le re- 
pos de l'âme de feu l'abbé Jolys, an- 
cien curé de Saint-Pierre, aura ïieu 
dans l'église de cette paroisse le mar- 
di 14 juin, à 10h Les membres du 
clergé et les amis du défunt sont 
cordialement invités. 


far un bomme qui connait parfaite- 


août prochain. Lepsujet en sera: “Les ie 


* Au “Stampede”’ de Calgary 

Un “’bucking bronco” qui a réussi à faire morère la poussière à walier, au “stampède” de C ue 
pour se débarrasser désarçonner le cavalier. réussissent assez souvent, ) amusan 
pour 2 pastnbause, eue Qui le De à Pre LR ME 8 j 
prochain, en se rendant 


—# 


en France et y apporter le premier 


‘| message du Canada par aéroplane. 


; Les arrangements financiers ont 
été faits pour cette envolée. Il fau- 
dra au moins $50,000 pour financer 
une pareille entreprise et l'argent sera 
fourni par un comité composé en 
grande partie de citoyens d'Ottawa. 
Le capitaine Janney a rencontré le 
maire Balharrie et le lieutenant-colo- 
nel J.-L. Ralston, ministre de la dé- 
fense nationale. Il a été annoncé 
par la suite que le gouvernement ne 
ferait rien de plus que de coopérer 
foriaellement à l'envolée proposée. 


‘Le capitaine Janney a déclaré qu'il | 


n'avait pas encore décidé quel sorte 
d'avion il emploierait pour son envd- 
lée. ‘Je n'ai pas encore pris de déci- 
sion à ce sujet, mais j'emploierai un 
monoplan à triple. moteur, pouvant 
transporter assez de provisions pour 
mon opérateur dé radio et mot-mê- 
me." 
Le capitaine Janney ést le premier 
Canadien qui offrit volontairement ses 
services dans l'aviation canadienne 
lors de la guerre. Il s'est occupé ac- 
tivement d'aviation depuis ce temps- 
là ‘Le capitaine Janney est né à 
Gait, Ontario, et s'est intéressé à la 
depuis sa tendre enfance, 
H était gérant des ventes d'une ‘com- 
pagnie d'automobiles ‘lorsque la guer-: 


sossonmsnsss PERTE TIT I EILILLLLLE 


SA à à 


PREETENE EEE EE ELEC EECEEE EEE EEE EEE 


re éclata ét 11 s'enrôla dans l'aviation 
le 7 août 1914. Il servit dans ce corps 
: durant quatre ans et organisa après 
‘l'armistice une écoie d'aviation à To- 
ronto. 11 a fait des envolées au Ja- 
pon et sur ce continent. à 
L'intérêt soulevé par cette envo 
est considérable. L'aviateur :mû! 
réalais, K.-L. Montgomery, a 
phié à l'hôtel de ville d'Ot 
mandant que le vol soit © 
les aviateurs ca: 


législature ést. dissoute. - 


La législature du Manitoba n été 
officiellement dissoute sarhedi, . 
Les brefs d'élection fixent la nomi- 
nation au 18 juin et la votation au 28. 
Les élections du Pas et de Rubert's 
Land auront lieu le même jour que 
dans les autres circonscriptions, Jus- 
qu'ici, l'usage avait été de retarde 
les élections dans Ces deux circons- 
criptions du Nord. | + . 
Dix-sept jours sont accordés pour 
le comptage officiel des voix, les brefs 
étant retournables le 15 suin.: 4 


Boniface. 


Code, Morris; Sainte-Rose, R.-T;: Mc: 
Donald, Magnet. 
2 A mms 


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SES: 


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+ “ us concordat avec le Vatican. Heures de consultations: 
él faut-avoir vu ce que j'ai L'ertiote. 129 de se eunosséet slpals HR AID Han —1hàGR pm 
A ° fre pu gare I IPN S nés sd Té1.28 173 103, Edifice Medical Arts 
hr pie an im tous les enfants catholiques; 2 Les + 
RE | Dr 3.5. TRUDEL 


des hôpitaux de Paris et de New-Yort 


i 
| 


! ’ Spéciatrte: 
St LD 2 i l'évêque diocésain; 3. L'enseignement . Maindtes den yeux, creflles, veu et gorge . 
FU étui — Un à été fait < .. Heures de consultations: 24 6h 
Fe aus ai Perl L'hon, LC Amex. nées | retsitte aus 10e écoles catholiques Bureau: 702. Edifice Grant West Per 
PE re : d'Etat pour Dominions, comments | relève l'autorité ceclésiastiqué: * Manen--356 ain, ni 
2 1e mi dérm ‘céra sa tournée impériale le 22 juil: ’ Téléphone 27 249 Éd 
Fr Ê : jour-là,-1} partira pour l'Afri:|les élèves sont tenus d'assister 
L - sr les relations L'aitès ec nds tralte, ln Houvolls-lélande et je Ca | co Det 00 RuRRERC pur 2 prie DR N.-A. LAURENDEAU 
C sn k vs sage D A nada, retournant à Léôndres à l4 fin|dans les écoles eatholiques; "2e CHIRURGIE ET GYNECOLOGIE 
ù ! "[@e janvier 1928. . étudiants catholiques devront s'ap- 
-“sttre Yunion. 


On fait remarquer qué l'union s0- 


fois par Heures dé bureau: ? à 3 pm. 7 a 8 
née des ts de tence 
wiétique s poursuivi et poursuit enco-| Les catholiques ‘et l’autorité rare Lu 
C 


pim., ou sur rendez-vous 


. d'Eucharistie et suivre les exercices 


a 


| HOTEL FRONTENAC | 271 ru Hamel, Saimt-Banitsce 
à Te pe mainténir la paix, en Ce n'est peut-être pas mieux que Téléphone 25218 em 
dépi rovocations. bis — nteté le Pape fait en tique dans la L'unique nôtet ds langue frariçaise | 
run Havpel dit de plus que: la guerre XI à parlé prier murs . ra ae on nu: a point de vue Létru à Repas Cha DR LEON BENO _ 
L re 4 
2. Rent ne Gclancher en Fume, en dé En Sijet d'importance vitale | légal, c'est probablement un “record” | de l'un de ses lecteurs dans laquelle simples et doubles. Satisfaction assurée | Chambes 3 édifice Henyne Canndirnne 
imquPit des eflorts pour 28 paie, et avertt | Dojitique de l'Italie, de is | moderne. ü dit: | Latourelle Frères, prop. da1, RÜR MAIN, WENNIPEG 
; n4+ fous les merabres du parti de don-| Po à 0 Ut ds Mist .... “L'histoire ancienne et moderne 101, NOTRE-DAME EST, WINNIPEG | Heures de burénu: 1 h. 30 à 5 h. 30 p.m. 
: «mer, leur attention aux questions pro- Unis, lorsqu'il = ou Y'attitude du| Les Etats-Unis sont à la tête de| démontre qu'on ne saurait s'attendre, Le noir sur srrangement présiatie 
1+,pres à consolider la force économique Setet en ce qui rde les re-| tous les pays du monde par le nom-|à une tolérance magnanime de la ghz Déniammen: Lun, Clement, Noerwood 
suit Ja défense du pays. lations ps catho comme indi| bre de leurs journaux. Ils en ont |Part des races latines. L'histoire de 
——— 42 0-— — — liques, 


; Québee rouve le contraire. | Av 7 ; 4 vs 
L'or s . 4 vidus et comme organisations, avec| 21,000, dont 2,500 quotidiens, La ne pP pas 
: I)  Osservatore Romano’’ |}, 


l'autorité civile. France vient ensuite avec 5,000 dont | C'est mue par la nécessité que læ po- an ns : mice DENTISTES 

Leo dénonce les concours Dans une lettre approuvant le nou- |-2,400 quotidiens. L'Allemagne oceu-}P ns. Q ag Prns. k (LP J.-P O'SHEA & CITÉ Dr JONCAS 

2 Lo | de beauté veau statut de la “Fédération des ca-| pe le troisième rang avec 3,150. Lalrante… Que Québec abeolu-| De €. 

LS / tholiques italiens"! dd le cars | Chine est peut-être le pays qui en a|ment indépendart. et l'on verra si - | ê 15-19, Perrenuit Lane, Montréal DENTISTE CANADIEN-FRANCAIS 
; 4 + crlnesnseer: su2s . \ L De l'Université North Cht- 

“#'* ‘Rome — “Les concours de beauté |dinal Gasparri, secrétaire papal, aux| 2 moins par rapport au chiffre de sa [ion Pourrs y enseigner l'allemand [99 engo. sollicite la ellentéle cons 

“sont souvent une cause de mialheur|dirigenants de l'organisation, le Pape | population. _. _ a que 49. jee; 2. Dogg À agp: / | ETF FPMPNE TEINTE | DUR RE CE SoNERSRT, wyxitrne 

12% LL (| , : 

À perp étuel pour la femme”, dit l'‘Os-}a défini les fonctions des catholiques > s : Téléphone 23 251 

“’Syvatore R "© e officieux | éans la vie sociale comme “rn moyen Le nombre des divorcés croît à vue | tuellement c'est à 1a tolérance re ‘ 


du-Vatican, qui dénonce fortement de répandre l'application pratique des d'oeil en Francé. En 1920 ils étaient | nique qu'elle le doît."” 
iyifitéret toujours grandissant des jeu- | principes chrétiens” tout en se tenant ; 
nes Jtaliennes pour ces genres de|car-mêmes ‘en dehors des factious 
*"* æofitours. Sous le prétexte d'assurer | politiques”. 
“a renommée ct même la fortune, dit “Les catholiques, a ajouté le Sou- 
“’#shéore le journal, des mercantis sans | verain Pontife, doivent promouvoir 
#5 ecrupule influencent les jeunes fem-leffcacement les intérêts de la reli- 
‘ic mes qui autrement seraient ample-|#ivn non moins que le bien-être pu: 
ment satisfaites de leur vie normale. | tic.” ; 
“Souvent ils les entraïnent dans une re ——— 


lé Voyäte ————— 
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484, EDIFICE SOMERSET 


: Winnipeg 
Y“Osservatore Romano”, est une des Le 24 avril, en Allemagne, à la de- Téléphone 81 814 


“manifestations modernes de la patho- | mande des évêques, on a lu dans tou- 


Monuments funéraires un 
‘‘logie sociale basfe sur l'action dan-|tes les églises catholiques une lettre ,. : É.. Marbres — Granits — Statues en Dr JARJ 
|‘? sertuso du baeille de la vanité, lequel | qu card di Mrtran. de rediai oir Ce n’est pas tout de désirer, il faut exécu- marbre Carrare J OUR 


agissant sur l'esprit le plis simple, [la question scolaire. Le passage le 

le pins serein et le mieux portant, le|plus saillant est le suivant: 
: transforme et le détache des habitu- “Que veulent les catholiques dans 
"les ardinâires de la vie dans laquelle l}a Jjutte scolaire? Persécuter ceux 
il na été élevé. qui ne le sont pas? Point du tout. 
“Ayrès avoir participé à ces con- | Les parents qui ne partagent pas no- 
"trpours, la plupart des jeunes filles ne |tre manière de voir et qui préfèrent 
5: © peuvent plus rétintégrer leurs ancien- | ne pas envoyer leurs enfants dans 
4 ‘mes habitudes et, poursuivant leur |des écoles confessionnelles, nous ne| 


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. Demandez d'autres détails au sujet des voyägés d'été à 158, BOULEVARD DOLLARD & LANDRY 

PF Tabac en feuilles 5-09 9 45, $ 55, $ 00, $ 65 . _—— des a je angle Portage et Main : À ay AVOCATS ET RO TMIRES 
Tabac _— le bi Re is ’ 75, $1.00, 2 En _— TS 08e 7 — on 7e ps | j. d. A'DESJARDINS ||. es man 

| LS 24 ape 4 à priser, la livre 275 pa néic à ‘ci! nd re « Th Elee has à . * ébemeur cipitms, sves dame JOSEPH B (ER 

» de GP0S Ft DETAIL Ma pe ERN 

«A. RICHARD & BELIVEAU _IMFORTATEURS ; em | 


AVOCAT ET NOTAIRE 


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SM, RUE MAIN i . WINNIPEG @ ——_—__—————— - — 207, Edifice Great West Permanent 
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la Liberté un nouvel he ds 2 à gs ah ver ar Len 
ion, I] nous a paru intéressant, à celte occasion, de feuilleter 
quelques-uns de ces quatorze volumes où se déroule, par petites F 
tranches encore chaudes, la vie franco-catholique manitobaine. 
Que d'événements, que de luttes mémorables revivent daris ces 
pages! De combien de nobles paroles n'y retrouvons-nous pas 
l'écho! . 

“Si, avec le recul du temps, bien des faits perdent de leur 
intérêt, certaines idées directrices, par contre, ressortent avec 
une puissance accrue par la pratique et l'expérience. 

L'actualité nous a fait tout naturellémiént nous arrêter à 
l'expression des principes du journal en matière politique. Dans 
dat bn, dome de son premicr numéro —— le 20 mai 1913 

- la Liberté, après avoir dit qu’elle ne sera jamais une feuille 
politique. qu'elle s’interdira absolument de combattre en faveur 
de questions purement politiques, ajoutait : 

“Mais qu'on nous comprenne bien. 

“S'interdire absolument de combattre en faveur de ques- 
tions purement politiques ne signifie pas que nous nous abstien- 
drons de discuter loule question où il entre de la politique. 

“I s'en présentera -- c'est inévitable — 


serait une làcheté cf un manque de sincérité.” 

C'est, presque dans les mémes termes, ce que nous écrivions 
ici il y à quinze jours. 

Tournons les pages. Quelques semaines plus tard, à l'oc- 
c::=ion de la Saint-Jean-Baptiste, la Liberté faisait écho à une 
voix très autorisée qui venait de dire: "N'esl-il pas vrai que 
toute la sérir de nos déceptions et de nos reculs sur le terrain 
de la foi var l'école neutre, sur le terrain de la nationalité par 
la disparition de notre langue comme langue officielle des 
provinces de l'Ouest, est due à l'esprit de parti outré el poussé 
jusqu'au ridicule? Que sont les intéréls des partis politiques 


3 us nm 


PR eme. 
Cher Monsieur Frémont, - 

Les bonnes relations que nous avons 
cntretenuez autrefois, alors que j'étais 
l'adolescent inexpérimenté et que vous 
étiez pour moi le grand ami bienveil- 
lant, me donnent le droit, n'est-ce pas, 
de vous faire part de 1z grande sur- 
prise que me cause votre attitude, à 
l'égard du mouvement des Jess 
Libéraux. 

Que vous vous étonnier un peu et 

que vous le disiez à vos lecteurs, par- 
pr J'avais prévu cela J'avais pas- 
sé et repassé toutes les objections que 
vous faites: nous ne Sommes pas si 
sots ni aussi pervertis que vous l'im- 
pliouez. 

Mais que la Liberté refuse à notre 


où seront en jeu groupe et à M. L-P. Gagnon la liber-| à se platndre de votre campagne. 
des intérèts religieux el nationaux. Fuir dé trls débats, refuser\te de servir notre cause commune par | Elle est de telle qualité qu'elle les 


d'y prendre part et de dire à nos lecleurs où se trouve la vérilé| des moyens différents de ceux qu'elle | servirait à souhait s’il n'y avait plus 


préconise, cela dépasse mon attente | 
et celle de nombreux compatriotes | 
bien pensants. | 

Je conçois que vous ayez sursaunté. | 


excuse le lion, qui poussé par un ins- 
tinct, bondit sans pitié sur sa proie, 
on excuse le lion, dis-je. parce qu'il 
n'a pas la belle intelligence d'un ré- 
dacteur en vedette. 

Dans ‘’Pages de Critiques et de Doc 
trines”, Paul Bourget affirme que le 
Duc c’Alençon avait la ‘passion de 

rvir'”. (C'est précisément le mot 


se 
comparés à nos intéréts religieux et nalionaur? Des quantités SN à jt le 


négligeables, sans doute. . 
ne s'applique pas aux partis politiques.” 

Sept ans plus tard 20 
tions provinciales géné 
principes : 


La loi du Christ (loi du pardon) | gévouement à notre cause, dont ont 


fait preuve la plupart de ceux qui ont 


avril 1920 peu avant les élec-| suscité la candidature de M 2. 
des. la Liberté réaflirmait les mêmes! ©8208 51 y a des dffactions 


ne faut pas s'en étonner. Nous avons 
conscience qu'il peut y avoii des fai- 


“{ y.a beau temps que le sort des partis poliliques nous!|besses chez nous, mas nous avons a 
laisse indifférents à la Liberté; nous n'éristons pas pour faire] conviction de servir. 


de la politique de partis. Il nous semble que ceux des nôtres 
qui croient encore au parti politique comme à lévangile 
feraient bien de reconsidérer leur credo politique: il sonne le 
creux. 


verrez dans la vie des jeunes de m2 
ONE Mie do des lines 
remarquez-le*- nous n'en tirons 


pas de vaine gloire, ce dévouement 2 


_Maîs, si nous ne voulons pas faire de la politique de parti," la cause nous a été stylé dans l'esprit 
nous ne pouvons sûrement pas nous désintéresser des affaires et le coeur depuis notre enfance par 


publiques de notre pays, car c'est bien dans l'assemblée légis- 


nos mères, nos prêtres, nos éduca- 


Si vous voulez être impaitial, - 
teurs et nous sommes fidèles, ne vous 


lative que s'est commis le brigandage qui porte atteinte à laler dépiaise. 


foi de nos enfants par l'école neutre, et à notre fierté nationale 
par l'exclusion de la langue de ceux qui ont apporté la’ civili- 
salion à ce pays, ct qui sont encore le tiers de la population. 

“Ne pas faire de la politique de parti ne veut pas dire se 
croiser les bras. 
comme individus, nous avons aussi des devoirs comme ciloyens 
d'un pays, et dans les circonstances présentes, noîr- dignité. 
lout comme notre intérêt, demandent que nos décisions prali- 
ques soient prises à la lumiere d'intérêts supérieurs à l'intérêt 
des partis politiques, quels qu'ils soient.” 


Si vous répondez qe nous n'avons 
rien accompli de bien éclatant. j: vous 
avouerai que c'est précisément parc* 
que nous r’avons pas pri: les bons! 
moyens de devenir véritabiement effñ- | 


N'oublions pas que si nous avons des devoirs| caces. 


Ce n'est pas en maugréant contre 
les adversaires aue nous £ vancerons. 


Cette tactique a été mise à l'essai!franc parier, 


pendant vingt-cinq ans et plus chez 
nous. Ce r'est pas vous ni même 
toute la race canadienne-française qui 


En voilà assez, croyons-nous, pour prouver que depuis ses | saurez conva‘ncre un adversaire anta- 


débuts jusqu'à aujourd'hui, la Liberté n'a pas dévié de sa ligne 
de conduite vis-à-vis des partis politiques. Tour à tour approu- 


vée par les uns, blämée par les autres, selon que son attitude}... 


gonisé. 

Montrons de la valeu:, d :veloppons- 
nous, ne nous contentons pas de chan- 
les belles pages de noire histoire, 


indépendante favorisait ou heurtait certains intérêts personnels! ne prenons pas des bougies pour des 
ou: de parti, elle a voulu. sans cesse s'élever au-dessus de ces}soleils et encore moins ne diminuons 
contingences, pout ne considérer que les intérêts permanents pas le prestige de nos propres frères 


franco-catholiques. 


Que l'on ne s'é ‘tonne donc pas de Ta voir de nouveau sur Ha] 


breche pour combattre, le funesté esprit de parti. 
en cela qu'accomplir son strict devoir 
buts qui lui om ete assignés par ses fondateurs aupres de notre 
groupe imanitobain. 


Donatien FREMONT. 


lnotre vslime personne lle pour 
fe Dr Royal. qu'une candidatu- 
Îre conservatrice française dans 
La Vérendrye constitue dans le 
cas présent-une maladresse. 
eme — — 


CES ES CANDIDATURES 


“Donnons au moins au par ii 
libéral, écrivions-nous il a a 
quinze jours, le temps de faire 
amende honorable. de manifes- 
ter le repentir de ses fautes et! 
d'expulser le venin qu'il porte! 


éncore dans son ofrganismMe.| On rous demande de divers côtés 
nd il se sera suffisamment | 4 publier le discours de Mile St 
puritic et qu'il aura donné des | Landry qui Fa classée première au 
mrques tangibles de son bon | concours d'éle di Mois dt 
vouloir, noûs pourrons alors! ont la presse à fait tant d'éi 
sans imanquer à Dot dignité, | Nous prions nos leet de inilenter 
repondre à invites. Pour! peu Cette pièce d'éloquence figu- 
l'instant. le geste notts parail | rera dans un numéro- spécial à lacs: 
are! mature. N sion du soixantenaire de la Coniédé- 


Ce tte attitude “prudente etl ation, oui paraitia bientôt 
ficre” s'applique tout aussi _. 
a la candid: ture du Dr Alouzo 


Roy qu'à celles de MM. Joscph | À la recherche de Nungesser 
Landry ct Louis- Philippe. Ga- et Coli 


LILI LR 

: Pour ce qui est de l'opposi-: New-York — Le philanthrope Da- 
tion faite à M. Talbot dans Lalniel Guggenheim a donné $25,000 
Vérendrve, notre sentiment res- | pour financer l'expédition aérienne 
te le même. Qu'il se suit pro-|qu doit partir pour faire des recher- 
duit depuis une candidature |ches afin de retrouver les avisteurs 
conservatrice elle du Drifrancçcais Nungesser et Coli, perdus, à 
faut Royal ne change rienlce quon croit, dans file de Terre- 
à laflaire. Nous n'avons rien|Neuve. | 

à reprocher au purti conscrva-| Trois personues formeront l'équipa- 
teur provincial au point de vu-|se de l'aéroplane qui servira à l'expé- 
natioual: c'est simple justice de |étjon Toutes fourniront leur travail 
l'affrmer., Mais cela ne nous [gratuitement et l'argent ne servira 
cmpèche pas de croire, malgré |au'à défrayer les frais de voyage. 


Le discours de Simone 


Landry 


M5 


2 — 


s'ils ne montent pas la même monta- 
gne que nous pour voir la mer. 
Ce n'était pas mon intention d'en- 


Elle ne fait{trer dans Ja polémique, mais j'ai tenu 
et repondre à lun desfà vous faire remarquer que nous 


n'avons pas lancé le mouvement qui 
vous fait si grand’ peur avant d'avoir 
réfléchi. 

En terminant cet exposé nécessai- 
rement incomplet de mes vues en 
cette matière, je tiens à vous dire 
aue Louis-Philippe Gagnon sera no- 
tre représentant au prochain parie- 
ment provincial et que nous vous ten- 
drons la main comme toujours quand 
DOous VOUS Verrons. É 

Veuillez de croise, 

Votre dévoué, 
Narcisse FOURNIER. 
— 
I La lettre de M. Narcisse Fournier 
trahit beaucoup de jeunesse et de frai- 
che imagination Cest charmant, 
mais les fleurs de rhé‘orique ne sont 
pas des raisons et notre jeune agi, 

hélas! ‘ne nous convainc pas S'il 

avait lui-même prévu notre étonpe- 

ment, s'il conçoit que nous ayons sur- 
sauté, s'il admet qu'il y a des défec- 
tons dans le groupe des “Jeunes 

Libéraux” et qu'il ne faut pas s'en 

étonner, de quoi donc nous fait-il 

grxf 

C'est. dit-il de bondir comme un 
lon. Avec la meilleure bonne volunté 
du monde, le directeur de la Liberté 
avoue se reconnaître difficilement dans 
la peau de ce “lion qui, poussé par un 
instinct, bondit -sans pitié sur sa 
proie”; mais enfin, si notre jeune ami 
> tient absolument 

Avec une belle désinvolture, M 

Fournies jette la pierre à ses ainés 

et à leurs chefs Voilà vingt-cinq ans, 

prétend-il que nous maugréons Cgr- 
tre les adversaires sans avancer. Ce - 


te assertiop serait insultante si elle! gnon 
“Ne nous con- mhsepe enereeniatoahet 


[at plutôt naive. 


mais je vous reproche de bondir. = Blanc 


j 


À 


ciales d'Ontarie, 
ces prêtres et ces éducateurs ? | L'attitude de la “Liberté” est 
. D. F. sage. Elle commande le respect 
—— #6" 2D0-2———— des politiques. Elle 
Même sujet. Bre Vert 


Vos amis politiques n'auront guère 


al 
Ë 
$ 


fert à l'encontre. 

11 en est dont l'esprit de parti fait 
[2e ven tante que dautres r'oppe. 
gré tout tandis que d'autres s'oppo- 


Pauvre grande croisade contre l'es- 
prit de parti qui n'eboutit qu'à de si 
piteux résultats! { ro scolaire, telle qu'elle se trouvait 

Ceux qui n'ont pas été endoctrinés | après l'amendement Thornton, dont 
pendant cette belle croisade restent | nous ne sommes pas plus responsa- 
partisans et se savent tels. De ceux | bles que vous, ni que ceux qui con- 
qui l'ont subie, il en est qui se butent | duisent le parti présentement, l’admi- 
contre un parti — c'es: encore une | nistrat-on de cette loi scolaire ne nous 
manière de rester de l'autre — et se|fut pas plus dure sous Norris que 
croient indépendants, et il en est C’au-|sous Bracken. 
tres qui se choisissent un parti en] Sous ce dernier régime, les mé- 
toute indépéndance, et qui, sans abdi- :mes fonctionnaires firent comme ils 
quer cette indép dance, restent hom- | avaient toujours fait, furent tracas- 
mes indépendants tou‘ en s’'associant | siers et leurs chefs, tout en nous assu- 
librement avec qui respect a les ter- | rant toujours de toute leur sympa- 
mes de leur assoc:ation. thie, leur donnaient toujours raison 

Vous pouvez classer n'importe qu  "'utôt qu'à nous. 
sous l’un quelconque de ces titres. Je ‘ cela vous !- savez comme nous. 
ne crois pas qüeé vous ayiez choisi le| Et 1:_: -vez (galement ce que M. 
meilleur pour votre journal. Gagnon vou! it dire, mais en campa- 

Le présent parti libéral n'offre rien | gne électoraic on profite de tout évi- 
de moins au point de vue de nos | demment. 
droits qu’ gutre parti, soyez-en Par respect pour des principes que 
sûr. Et UNE paf ai sr des eu. vous ne sembléz pouvoir définir bien 
tres. Il offre même plus de garanties | clairement puisqu'au lieu de le faire 
de respect de nos droits qu'aucun au-|vous vous amusez à des petits argu- 
tre parce qu'un élément de chez nous | ments ‘ad hominem', assez vilains 
y fait sentir son influence et que cet | d'ailleurs, par respect pour ces prin- 
élément est le meilleur élément de!|cipes dont ceux qui en ont le plus en 
chez nous, de beaucoup le meilleur | parlent le moins, vous écartez ceci 
ane he meût guère l'ambition nous | et nous offrez quoi? Ca? 
sommes d'allures phitôt modestes, Pour le plaisir de vous insurger 
vous le savez, on le sait peut-être | contre un passé dont il ne reste rien 
trop mais qui ne se compare à au-|qu'un état de choses qui a valu juste- 
cun autre par la détermination, le’ ment leur déchéance à ceux qui le 
le désintéressement et | créèrent, mais que ceux qui devront 
le droiture. gouverner ne changeront certaine- 

Dans ce présent parti, Norris ne | ment pas d'ici longtemps, vous voulez 
compte plus et ne comptera plus par-|que nous nous départissions de ceci 
ce qu2 cet élément a donné et don-|et que nous nous contentions de rien 
ner encore. que ça? Y pensez-vous ? 

Dans ;ce AR PA does Atûns Visisent 5e d'où Dan ln Soie 116: 
des sympathies sûrs telles qu'on &u-| voir tant de fierté nationale et reli- 
rait grand peine X en trouver de]|gieuse, tant de principes, tant d'indé- 
pareilles dans les autres partis et que | pendance pour n'arriver en fin de 
d'ailleurs on n'y cherche que pour les | compte qu'à une solution comme celle 
utiliser à des fins spéciales surtout. sé vous proposez. Est-il donc vrai 

Dans ce présent parti on nous res- nous devrons toujours payer no- 
pecte parce qu'on nous sait aussi . ridicule manie du pataugeage 
On ne changera pas parce que nous |par des ‘spéssntatiee inadéquates 
re changerons pas, on obtempèrera à et de valeur moindre que notre valeur 
nos justes revendications parce qu'on ‘moyenne ? 
saura qu'une brindille ne nous les fera Que craigrez-vous donc tant? Les 
pas oublier. hommes libres? Sachez qu'ils sont 

Ceux qui ont une aversion inyin-{moins dangereux que les autres s'ils 
ciblé pour ce qui est libéral, libéral | sont généralement moins utiles ou 
Norris ou libéral tout court, n'y vont | plutôt moins ‘‘utilisables”. 
pas toujours carrément. Présente- Franchement, M. le directeur, après 
ment ils se prévalent surtout de leur | l'élection, lorsque le parti libéral aura 
grand attachement pour M. Talbot | le groupe le plus nombreux, peut- 
Ce aui en somme est mieux. M. Tal- | être la majorité en chambre, que nos 
bot mérita en 1916 une récompense | amis Gagnon et Landry en seront, 
qu'il a reçue comme ceux qui mérité- | croyez-vous que les choses iront bien 
rent un châtiment le reçurent, aussi. | plus mal pour nous? 

Après, à nos yeux, il ne fut pas vi- Voyons, ce n'est pas crainte pour 
lain député, nous avons vu bien pire | nos droits ? 

et nous verrions bien pire si les cho- Alors c'est toujours pour 
ses tournaient au gré de la Liberté | Norris? 

le 28 juin Mais ses mérites ne furent Cela rappelle la | ifique fessée 
pas tels qu'il :it mérité mandat éter- | qu'un roi fit administrer à La mer Ù y 
nel, et si ses mandataires le lui reti-|a bien des années. Je doute que 
rent ce mandat, ils le font peut-être | l'Hélespont se soit corrigé de ses dé- 
pour des raisons actuelles et non pas | fauts depuis. 

pour blämer un acte accompli il ya Vous nous mettez dans l'obligation 
quelque dix ans de proposer au peuple de choisir eu: 

Sous couvert de cette grande admi-|tre notre parole et la vôtre. Nous 
ration pour M. Talbot on veut consa-|leur dirons que nous savons le pré- 
crer son parti en grâce — n'osant pas | sent parti libéra! dfme de leur con- 
mentionner l'autre par une pudeur!fiaice. Nous croira-t-!}, ou bien vous 
bien compréhensible — et vous vous!|croira-t-il, vous, qui lui dites qu'il ne 
indignez, M. le rédacteur, de ce que |faut pas lui donner confiance parce 
M Gagnon ait osé ‘écrire que ‘les |que vous ne savez pas s'il en est digne. 
Canadiens français n'ont pas subi Nous jui-dirons ce que nous ssvons, 
plus d'énnuis gous l'administration | il aura à choisir entre cela et ce que 
Norris, au point de vue scolaire, que | vous lui dites ne pouvoir déterminer 
sous l'administration Bracken”  J1|è la lumière de vos principes pourtan 
aurait valu mieux compléter vu qu'on |assez longuement emwæanchés. 
avait affaire à gens qui ne tiennent] Nos gens duront à choisir entre vo- 
pas à nous boy sua plus qu'à moi-|tre parole et la nôtre. Vous n'avez 
tié. pas mission, quoi que vous puissiez 

Vous avez fort bien compris, M. !:|croire, de faire la pluie et le beau 
directeur, le sens voulu par M Ge- temps et de nous imposer des médio- 
Fe lorsque -nous offrons une qua- 


punir 


Mt -éinéincutable où inéiseutés. 


… 


ner 

Les trains quittent Winnipeg à 7 h 
du matin et à 5 h. 10 de l'après-midi. 
tous les jours, et la route Lord Sel- 


ù . 

Avez-vous constaté que 1es ga- 
gnants des et des bourses 
au Collège de sont 
trois membres du Cercle Provencher ? 

La conclusion n'est-elle pas que cela 
Rs MO 
l'A. C. JE C.? Honneur donc À nos 
œnmeradés Laveis, Lévellé st Ber- 
nier! 

. +. 

Le jouti S-èves Den dentste œhe- 
Bd) cmt dharent y et ve 
J.C. Le Comité régional, l'Union Ca- 
nadienne, le clergé étaient représen- 
tés. Ce fut une fête intime acéjiste. 
Nos félicitations et une cordiale bien- 


kirk est en excellent état pour les|venue aux vaillants membres de: Rit- 


automobilistes. 


Il n'est pas un s:mblant de raison 
peurquoi lon doiva vous faire con- 
fiance plutôt qu'à nous. Nous regret- 
tons que demandant à nos gens de 
nous faire confiance il faille par le 
fait même leur demander de ne pas 
avoir confiance en vous. Nous au- 
rions préféré éviter ce conflit pour 
vous conserver quelque autorité pour 
les luttes à venir, mais vous l'avez 
voulu vous-même et c'est surtout vous 
qui en souffrirez. 


Vous vous aliénez par votre cam- 
pagne, M. le directeur, inutilement et 
inconsidérément vos meilleurs colla- 
borateurs chez hous. Tous les nôtres 
s'occupent activement d'oeuvres na- 
tionales et religieuses de toutes sor- 
tes et sant la grosse proportion de 
ceux qui s'en occupent ici. 

Cela vous devriez le savoir aussi 
et ne pas lancer à travers votre cha- 
peau que si notre ami Gagnon est élu, 
“il ne représentera pas le vrai senti- 
ment canadien-français'”’. Vous vous 
êtes d'ailleurs si lourdement trompé 
sur l'opinion de nos gens, il y a moins 
d'un an, que vous devriez vous abste- 
‘nir de faire pareilles assertions. 

Vous croyez aussi connaître des dé- 
fections dans nos rangs. Nous de- 
vons vous enlever cette douce illu- 
sion. Il n'y en a pas. ,Le compte y 
est. 

Quelques adhésions nous manquent 
que nous aurions pu espérer. Nous 

aissons les raisons de quelques- 
uns de ces abstentionnistes. Elles ne 
sont pas toutes à leur honneur. Ceux- 
là parlent beaucoup conscience. D'’au- 
tres qui n'en parlent pas nous sont 
opposés par conscience. Il est à re- 
marquer que ceux-ci sont presque 
tous de bof vieux bois conservateur. 
Comme chacun a bien sa conscience 
à lui! 

M. le directeur, nous vous recon- 
paissons le droit de faire de votre 
journal un organe politique mais nous 
nions le droit de le faire passer 
pour une organe n'émettant que pa- 
roles sacrées, infaillibles et inspirées. 
Ce serait tromper les gens et nous 


croyons bien que conscient de cela 


vous ne le voudriez pas. 

Vous craignez la tromperie — on 
nous a si souvent trompés -— mais 
r'allez pas nous traiter comme des 
trompeurs, nous ne le souffririons pas. 
Les trompeurs d'une face verdâtre 
mais gardant une attitude des plus 
dignes avalent chenilles et couleuvrès 
arrosées de vinaigre. Pas nous. 

N'ayez pas peur non plus qu'an 
nous trompe. On n'y songe pas et 
même si on y songeait on craindrait 
de le faire. 

Et nous marchérons de l'avant fiers 
de ce que nous accomplirons par un 
représentant tout À fait digne de 
nous, dont nous sommes fiers et qui 
ne craint aucunement notre abandon. 

Veuillez me croire, Monsieur le 
directeur, 

Cordialement vôtre, 
Marius BENOIST. 
= — 

M, Marius Benoist ne s'atténd sans 
doute pas à ce que nous répandions 
point par point à sa longue épitre, 
ni que nous nous attardions à en rele- 
ver toutes les insinuations. Plusieurs 
passages, d'ailleurs, nous paraissent 
plutôt nuageux et nous ne voulons 
pas risquer d'en faire une fausse in- 
terprétation, puisque c'est . précisé- 
mént ce que l'on nous reproche à pro- 
pos de la lettre de M. Gagnon. 

Nous ne sommes doué d’ don 
Particulier pour pénétrer les esprits, 
ct comme tous nos lecteurs, nous 
n'avons lu, la semaine dernière, de 
la pensée de notre correspondant, que 
ce qu’il en avait écrit. Quand on parle 
de Norris, d'opposition à Norris, d’ad- 
miaistratif Norris, personne ne son- 
ge à,jouer sur les mots: c'est bien la 
loi, l'odieuse loi de 1916 que l'on a 
en vue. Les ‘Jeunes Libéraux” eux- 


{ 


TE . * 


ae se dr M te 
c'est ainsi qu'ils le comprenaient il 
n'y a pas encore trois mois. 
M. Benoist feint de me soupçonner 
‘avoir des amis politiques dont je 
servirais la cause. Il sait fort bien 
que c’est là une petite faussété.- La 
preuve n'est plus à faire de l'indépen- 
dance de la Liberté vis-à-vis des par- 
tis. Il suffit d'un peu de mémoire. 
Au cours des trois ou quatre derniè- 
res années, notre journal s'est trouvé 
en opposition de vues tantôt avec-les 
conservateurs, quand nous avons @p- 
puyé la candidature de M. Préfontai- 
ne dans l'élection particlle de-Caril- 
lon, tantôt avec le gouvernement pro- 
gressiste, à l'occasion d'une série d'er- 
tücles dont M. Benoist n'a certaitie- 
ment pas perdu le souvenir. -Si-c'est 
maintenant le tour de nos amis Nbé- 
raux, à qui la faute? 


Quant aux élections fédérales de 
l'automne dernier, si l'attitude dé néu- 
tralité de la Liberté n'a pas eu J'heur 
de plairé à, M. Benoist, elle a rêçu 
d'autres approbations plus précieuses 
et mieux motivées. 

La question qui se pose aujourd'hui 
nous touche de plus près. Elle 
que, comm: le signalait plus haut M. 
Narcisse Fournier, une nouvelle orien- 
tation nationale, et notre correspon- 
dant nous paraît avuir la vue étrarige- 
ment courte quand jl ne voit dans le 
présert débat qu'urie opposition 

‘idécs mesquines entre la Liberté et 
le groupe des ‘‘Jeunes Libéraux". 

Les principes que nous avons eXpo+ 
sés dans notre article du 25 rai, 
‘Avant ies élections”, personne en- 
core ne les a réfutés. M. Benoist se 
contente de nous affirmer que dans 
le présent parti libéral, “Norris ne 
SE plus et ne comptera plus” , 

parce que lui et ses amis s2ront là. 
M. Robson, lui, déclare que “la pro- , 
vince et le parti auront encore le 
bénéfice de son expérience ‘et de son 
jugement sans, égal”. Qui - faut-il 
croire ? Ti 

Est-ce vraiment faire de la Liberté 
un organe politique — ou un orgäne 
personnel -— que d'exposer l'opinion 
de l'immense majorité de nos Copa: 
triotes manitobains et de prendre l'at- 
titude que notre confrère le Droit, 
d'Ottawa, adoptait lui-raême, l'an der- 
nier; vis-à-vis des conservateurs per- 
sécuteurs de la province d'Ontario? 
“Attitude prudente et fière”, dit-le 
Droit, dônt l'expérience dépasse sûre- 
ment celle de nos jeunes amis. - 

Cette attitude, d'ailleurs, n'est pas 
nouvelle, N'est-ce pas déjà celle que 
prenait la Liberté —— sous un autre 
directeur — aux dernières élections 
provinciales de 1922, à propos de 
l'unique candidature libérale -cuna- 
dienne-française qui surgit alors? ft 
M. Benoist et s°s amis y D TR ns 
à deux mains. 

Toute cette belle indignation fac- 
tice des “Jeunes Libéraux” est, en 
vérité, fort peu convaincante lors- 
qu'on se rappelle — et ce n'ést un 
secret pour personne -- que la candi- 
dature de leur président devait être ” 
au début nettément libérale-progres- 
siste et que seule la discipliné ‘de . 
parti feu: # imposé decki-tour à gau- 
che. 

11 n'y a pas de défections dans ños 
rangs! r'écrie fièrement M, Benoist. 
“S'il y a des défections, il ne faut pas 
“en étonner”, admet plus modeste- 
ment M. Fournier. Chers amis, sc- 
cordez vos violons! ir 


. ..B. F. 
DD Gomes 


# 
Retraite pour j à 
nn mes 


Le jeudi 21 juillet prochain ‘sera 
préchée, au couvent, utie fetraite fer- 
mée pour jeunes filles. Bienvenue à 
toutes. Invitaton spéciale & nos an+ 
ctennes élèves. ! 


ee ee tt a fé 


# 


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HIUUHIT 


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s les la nation, Voix du Seigneur, 
de pelouse et affirmant sa présence ét sa provi- 
bautes comme un protectrice agissant en faveur 


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un de tous ceux qui le méritent. Car le 

su six pieds là-dedans, | royaume des cieux souffre violence et 
tout cas, et presque | veut être conquis avec énergie. 

la base. Avons-nous vraiment mis en oeu- 

lie . vre toute l'énergie voulue, dans cet 

à espace de soixante années qu'on va 

célébrer un peu à côté de nous? Ré- 

ponse trop longue pour aujourd'hui. 

Mais elle a son intérêt, et je voudrais 


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dans le futur. Etant donné le 


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Qu'est l'Anglo-Canadien d'aujour- 


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sées, est-il en voie de devenir, de se 
fixer, ou bien si les deux forces, se 


‘au sujet du canot qu'il vous avait 


Qui 
pourrait s'y objecter, et pour quel 

C'est du reste mou petit garçon qui 
a eu cette pensée, et je lüi ai répondu 
qu'il n'entend rien à la politique, ce 
qui l’a laissé rêveur et pas convaincu. 


.:+ . Mais pendant ce temps, d'autres clo- 


ches sont survenues tout à coup, dans 


_ les chevaux et “les flatter dans la 
face" comme un petit paysan. Les 
aînés s'intéressaient davantage aux 
nouvelles arrivées, et cherchaient À 
en tirer des sons en les frappant du 
poing. Hélas, le poing populaire est 

” faible et le bronze anglais bien dur; 
ii ne‘ sortait qu'un soupir anémique 
comme certaines majorités du temps 


Ë 


Du reste, ces cloches nouvelles, au 
nombre d'une vingtaine, étaient bien 
plus petites que les grosses “mères” 
arrivées mystérieusement durant la 
nuit, et l'on voyait bien que c'était 
un simple bateau qui les avait ame- 
nées, avec leurs deux lettres à l'huile 
noire “PB.” qui signifient ‘“Parlia- 
rent Buildings” sans aucun doute, 
puisqu'elles y sont venues tout droit, 


voir. Elles étaient une 
et il en viendrä encore da- 
car 53 cloches comme les 
grosses, il faudrait bien bâtir 
tour et M. Hermann Pelle- 


ur civil au crayon magji- 


FEt 
4 


plus en plus petites, je 


repousseront toujours ? 

Enfin, chacun pose la question avec 
les mots qui se présentent à lui, mais 
elle est d'intérêt général. On l’a déjà 
posée bien des fois, résolue autant de 
fois, mais je crois que c'est encore 
ce mauvais poète de Benjamin Sulte 
qui a donné la réponse la plus ramas- 
sée, surtout si elle veut dire plus 
qu'elle ne dit: | 


“Le mot ce l'ayenir est dans le 
peuple même." 


Car le peuple ne s'est pas créé tout 
seul et n'est paÿ Capable, même de- 
puis qu'il est devenu souverain, d’a- 
jouter une coudée à sa taille. KE* il 
est capable de subir de bien pénibles 
diminutions de confort et de dignité 
humaine: le peuple, jrar’exemple, qui 
n'arrive pas fièrement à l'église, le 
dimanche matin, en beaux habits et 
voiture vernie, mais qui s'est laissé 
imposer de filer humblement à l'usine 
ce jour-là comme les autres, au mé- 
me titre que les autres bêtes de som- 
me du voisinage. 


Revenons au carillon, ce sera peut- 
être plus gai. Saviez-vous que cette 
invention remonte au quinzième siè- 
cle et naquit aux Flanures et dans les 
Pays-Bas? C'est une des plus belles 
choses de l'Europe que d'écouter 
chanter les cloches mélodieuses d’An- 
vers, de Bruges, de Delft ou d'Ara- 
sterdam. Les notes planent et s’en- 
roulent en arabesques sur les beaux 
paysages placides et reposants qu'ar- 
rose au loin la Manche. Un poète 
d'Armentières a écrit pendant. la 
guerre: - 

‘Oh! par les calmes soirs d'été, sur 
le fond cristallin du ciel blondissant, 
ces vieux clochers pointus, ces che- 
minées d'usine, ces toits rouges, ces 


À 


t bâtir encore des écha- 
tis pour supporter le 
l'Empire. 
raconte le mot suivant que 
compatriote aurait eu, à son 
habitude. Quelqu'un lui àyant de- 
SN,  mandé en anglais si c'est lui qui est 
; responsablk: de la montée des cloches 
dans la tour, il répondit non sans 


$ 


toits bleuâtres: et cette petite voix 
qui monte, frêle, cassée, si vieille, 
chantant sa chanson démodée!” 

Pas mal dit, mais Victor Hugo a 
fait mieux, lui qui s’entendait telle- 
ment mieux à capter et à interpréter 
les voix de la nature qu'à ergoter avec 
les philosophes et têtes chaudes de 
son temps: 


ol 
F 


Fu 


il 


! malice: “Eh oui, si quelque chose cas- 
se ou fonctionne mal, c'est moi qui 
perai responsable Mais si tout va 
bien, ce ne sera pas moi” Parole 
profonde et formule complète 
Nous aurons done un carillon, em- 
blième de la concorde nationale. Je 
n'aurais pas cru ce projet si près de 
‘sa réalisation, il y'a trois ans, lors- 
-que le sénateur Bradbury en parla 
devant roi p'ur la première fois, non 


dire que je trouvais une grande va- 
leur à cet Ecossais sans relief qui 
touchait une pension de guerre pour 
conduit un régiment jusqu'à 
J'étais peut-être injuste en- 
e lui, car il souffrait réellement 
3 affection cardiaque qui l'a em- 


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J'aime le carillon dans tes cités an- 
‘tiques, 
O vieux pays gardien de tes moeurs 
domestiques, 
Noble Flandre, où le nord se réchauffe 
engourdi 
Au soleil de Castille et s'accouple au 
midi! 
Le carillon, c'est l'heure inattendue et 
Que l'oeil croit voir, vêtue en dan- 
seuse espagnole, 
Apparaître soudain par le trou vif 
et clair j 
Que ferait en s'ouvrant une porte de 
l'air; | 
Elle vient, secouant sur les toits lé- 
thargiques 
Son tablier d'argent plein de notes 
magiques... 
Par un fréle escalier de cristal invi- 
sible 
Effarée et dansante, elle descend des 
cieux. ! 
L 
Allons, tant mieux, dirait l'autre, 
mais qu'on nous joue un peu des airs 
français là-dessus! 
Ernest BILODEAU.. 


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“hote du Fe. P. Ducharme, | 


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! ; 


plus Agé que l'annonceur. 
Tous ont trouvé votre voix très natu- 


Amérique, sur le tremblement de ter- 
re les aéroplanes, les chemins de fer. 
Et Pierre! il était Join de s'attendre 
à une réponse à sa lettre, par radio, 


demandé. Je n'ai jamais vu un hom- 
me si heureux. On en a parlé long- 
temps, et on en parle encore, on me 
demande quand vous reparlerez. Le 
résultat est que beaucoup d'Esqui- 
maux vous écrivent aujourd'hui, ceux 
qui sont ici du moins. 
Les lettres d'Esquimaux 

SUZANNE, vieille de 70 ans, bapti- 
sée en 1917. 

(Première lettre). — En entendant 
ta voix, il me semblait te voir. Tu 
parlais si bien, comme un vrai Es- 
quimau. J'étais très heureuse. Je 
prie pour toi beaucoup, chaque jour. 
Au revoir. Si tu parles encore (par 
radio), je ne mânquerai pas de t'é- 
couter; tu me répondras. Je veux 
avoir une paire de lunettes, de celles 
aui font voir clair, parce je veux en- 
core coudre des habits. (Seconde let- 
tre). — L'enfant de ma cousine est 
Lien ’ualade. Je pense à toi, je vou- 
drais t'entendre parler au radio. Thé- 
rèse aussi et son frère, les époux Ke- 
mokserar et leurs enfants et Pierre 
et Jean. Quand tu as parlé, Kilerte 
(une autre vieille baptisée en 1926) 
a dit: “bonjour”, et Simon (enfant 
de choeur) dit bonjour à tous les 
prêtres, c'est eux qui font vivre no- 
tre âme. Merci. Comme je suis 
heureuse d’avoir entendu le prêtre. 
Notre grand Père, comme il est bon. 

THERESE, jeune fille de 20 ans, 
baptisée en 1917. 

(Première lettre, écrite le soir mê- 
me du message, 26 février . — Arsène 
Turquetil, toi qui as de la barbe, toi 
qui est mon grand Père, c'est ta pe- 
tite fille, l'orteil, La vieille Affaire, 
Thérèse, qui t'écrit. En t' 
elle a l'envie de jouer, elle a le spu+ 
rire aux lèvres et est bien heureuse 
de te dire ce qu'elle veut. C’est à toi 
que j'écris, j'en suis heureuse. Le 
Père Ducharme a mis ta photogra- 
phie au-dessus du haut-parleur, c'est 
bien de sa part. On la voit quand 
on va à la mission. Merci Il va 
venir d'autres prêtres pour instruire 


.tous ler Esquimaux. Quand tous les 


Esquimaux croiront, quand tous nous 
pricrons dans tout le pays, qu'on sera 
heureux! Et les jeunes Pères s’ha- 
bituent vite à parier l'esquimau. Mer- 
ci... J'aide un peu les Pères. Le ser- 
gent de la police, qui est le maître, 
est très bon, bon chrétien et très in- 
telligent. Sa petite fille et -son fils 
commencent à parler esquimau. Ils 
sont très aimables. Le dimanche ils 
récitent les prières en entier avec 
nous. ° J'ai fini d'écrire. Au revoir. 
C'est tout. C'est ta petite fille Thé- 
rèse qui écrit à son grand Père. 
(Deuxième lettre). — Notre mère et 
les miens sont au loin. Je n'ai pas 
de nouvelles d'eux; ils ne sont pas 
encore venus. Thérèse aime sa mère, 
sa soeur et es frères et les Esqui- 
maux. Mais elle a encore bien peu 
d'esprit. Quelquefois elle ne sait pas 
quoi faire et doit encore perfectionner 
ses pensées. Ceux que tu as baptisés 
à Chesterfeld sont tous bons chrétiens 
et ne pèchent pas. Ils suivent fidèle- 
ment Jésus. Donc tu as parlé au rà- 
dio. C'est comme si tu avais parlé 
trop peu Quand tu as dit: “C'est 
tout”, nous avons crié: “Encore. en- 
core, encore, encore. Tu as parlé, 


RE UN | 


Les cors rendent les pieds 
impotents et font de la marche 
une torture, mais Holloway's 
Corn Remover est un remède 
sûr et à la portée de tous. : 


:] 


Au revoir, je ne 
Mais combien je voudrais te 


Wager Inlet, mais je veux absolu- 
ment te voir; si je ne te vois pas, 
c'est que cela sera impossible. C’est 
Issaluk, l’ignorante, qui t'écrit cela. 


si 


VhL à ù 4 « 


RE PR EE RE AE 


| 


es: de ln provinés: | mA line 
à qui vien ‘HI est un autre danger pour la pu- DE 0e 
et-qui ); rons votre attention. Nous LENS out 
prient, je leur dis Nous]. Come nous l'avons déjà annoncé. | 5, & l'automobilime, Ce tmagination et poésie, amour den 
nant. Merci, et à toi, J'ai] 9e 4 résolu d'envoyer, cet 46, plu-| 4e bornes ent un véritable progrès et} Longs et plats c'est sagesse, rai- 
hâte de te revoir, tu es bien loin. Les | Mere Pritétseurs des écoles publi | eng qrinappréciabies services. Bien[son et toutes les facultés graves de 
chrétiens sont fervents. Lez. Enqui- | 1% suivre des couts de français dans | 44 chefs de famille l'utilisent noù l'esprit: ASE 
maux commencent à connaître Jéaus. | Québec. Cela leur permettra d'ac-|,jement pour leurs affaires mais Larges et courts: colère et brusque- 
Pâques approche, Notre mère vien-| AU" jne Connaissance plus parfaite |escore pour procurer une honnête |rie, controversë, opposition et entête- 
dra peut-être, mais elle est loin, 2e la langue, de la parier avec un | uraction à jeurs enfants, et Nouslments ts 
n'a pas de chiens, c'est bien dur pour | ®°Cent Plus pur, et partant d'en faire |jé, en félicitons. D'autres, malheu-| Eten colorés: vertu, santé, bonheur, 
elle. À predler d'autant mieux leurs élèves. | sement, font à cet égard preuve courage, lbéralté: 
MARIANNE, vieille de 60-ans, bap-| Une note du “Herald” de Montréal | que insouciance coupable et lais-| Durs et cassants: colère, cruauté, 
tisée en 1917. publiée la semaine dernière, souligne | sent jeurs fils et leurs filles entre-|rixe, meurtre et querelle: 
Marianne écrit à s08 grand Père. | *n# cette innovation: Elle sera utile | eng avec les premiers venus, en Recourbés en forme de griffes: hy- 
Elle l'a entendu quand il a parié….|à Plusieurs points de vue. Cest d'a-|Gehors de toute surveillance, des lpocrisie, méchanceté: 
entendu comme si tu | P°rd une reconaissance que la langue | courses prolongées et dispendieuses. | Moüs: faiblesse de corps et d'es- 
dans notre vie pratique actuelle. Cet-| songer que- courent les bonnes) ourts, rongés jusqu'à la chair vi- 
grand Père, je te te initiative dénote ensuite que l'on | ,5eurs ? Qui ne sait que souvent le| ve: bêtise et libertinage. 
grand boùjour. Tu apporteras ne met plus en doute la pureté de la | 4evoir de la sanctification du diman- | Enfin, voici qui est plus sérieux 
petits souliers pour ma petite fille |l2n8ue telle que parlée dans Québec. |che est méprisé? . Qui ne comprend Noirs: manque de propreté! 
Marthe, des souliers de cuir. Appor-| D'ailleurs, le témoignage déjà ren- ù 
tes-en. C'est Marianne qui t'écrit. |‘ Par les personnages les plus émi- 


viendra à une entente plus complète 
et à une plus étroite solidarité. 

Bref, ce sera, en petit, ce qui de- 
vra se manifester de plus en plus, si 
la province d'Ontario. se débarrasse 
des préjugés qu'elle a cureèssés jus- 
qu'ici. 


le Manitoba aît jamais eu! 
‘Elisez les candidats de Bracken dans Winnipeg: 


HON. W.-J. MAJOR 
MAX STEINKOPF 
COL. ROYAL BURRITT, D.8.0. 
Dr E.-W. MONTGOMERY 


ee — — 


Les dangers de l’auto 

Le Progrès du Saguenay (M. l'abbé 
A. Laliberté : 

L'auto est une voiture pleine d'a- 


grément et si rapide. 
11 a tôt fait de développer chez les 
voyageurs comme une certaine ivres- 
se, de les griser en quelque sorte. 
Griserie de la vitesse, griserie du 


CE QUE DISENT 
LES JOURNAUX LAVE 1 net 


Le centenaite du Père : | et pour l’Ame. 
l 


8 


Danger pour le 
Lacombe Que d'accidents d'auto, mon Dieu! 


L'Union (Edmonton): D 


Nous apprenons avec beaucoup de Le : : 
s mères connaissent facile- 
a. PA br han à a t-Albert| nent les symptômes des vers 
cupe Acivenent de préparer — | chez les enfants, et elles se pro- 


pour le 3 juillet, » dernier | eurent aussitôt le remède 
con- 
Jour des fêtes du juBlié de la Confédé- |. j'Exterminateur des Vers 


ration des provinces du Canada, — la 

tbratiin du CS Be Por Le de Mother Graves. 
combe. Nous ne pouvons pas encore 
en donner un aperçu précis, mais tout 
annonce que ce sera un événement re- 
marquable. 

11 n'est que juste que soit enfin ma- 
gnifiquement honoré cet apôtre de 
l'Alberta. Il ne fut point parfait. 
Comme tous les êtres humains, les 
plus grands saints eux-mêmes ont eu 
leurs imperfections. Quelle différen- 
ce pourtant d'idéal, de grandeur d’A- 
me, entre ce prêtre qui venait en 
plein pays sauvage pour enseigner 
une vie plus haute, une morale divi- 
ne, et ces autres blancs qui ne ve- 
naient dans l'Ouest que dans un but 
mercenaire et principalement pour le 
profit qu'on pouvait retirer des four- 
rures. 

Et il convient que ce soient les ca- 
tholiques et, parmi eux, les Cana- 
diens français surtout, qui, lors de 
ces fêtes de la Confédération, fassent 
ressortir les valeurs spirituelles, divi- 
nes, du passé, du présent, et de l'ave- 
nir de notre belle province d’Alberta. 

Noüus pouvons nous joindre à nos 

concitoyens pour vanter, mettre en 


L'expérience de l'Alberta montre le résultat de 
“LA BIERE AU VERRE” 


. La province de l'Alberta où la bière au verre est vendue dans les hôtels 

licenciés, nous montre la réponse logique au problème de la vente de la bière. 

Dans l'Alberta, la liqueur est vendue “comptant et sans livraison” dans 

les magasins de la Commission des Liqueurs, et la bière, comme il est dit ci- 

dessus, est vendue au verre dans les locaux licenciés, et vous pouvez aussi 
commander une caisse pour votre maison. 


Le rapport des ventes de 1 tan du gouvernement de l'Alberta pour 1926 
€ 


indique le pourcentage suivant des ventes de chaque sorte de liqueurs par rap- 
port aux ventes totales: 


relief les progrès matériels accomplis. 
Mais, pour nous, Canadiens français, 
concentrons principalement nos pré- 


Comparez ces chiffres avec ceux de la Commission des Liqueurs du Mani- 


toba, tres les règlements restreignent la vente de la bière et favorisent la vente 
de spiritueux plus enivrants. 


? Les registres de la police indiquent les arrestations suivantes pour ivrogne- 
nn a plus "gr rie dans les villes de Calgary et Edmo nton: do. 
illuminer l'existence humaine des re- - + 2 actif 

flets de la Lumière éternelle; ceux qui Li. Calgary Edmonton de l’Alberta 
enseignent que le dernier mot de la 1921 (Sous la prohibition) 710 672 il CERN 1715 
sagesse est, et sera toujours: Aime 1926 (Sous la bière au verre) .…. 389 208 1088... … 1148 


Dieu par dessus tout et ton prochain 
comme toi-même. 
A quoi tient l'unité nationale 

Le Patriote de l'Ouest (Dr P.-E. 
Ayotte): 

Nous. sommes des Canadiens qui 
n'avons jamais cessé d'être fidèles à 
notre serment d'allégeance; nous 
avons toujours été loyaux envers la 
couronne britannique et les institu- 
tions de notre pays; nous avons res- 
pecté, en toutes circonstances, les 
droits de nos partenaires, de nos as- 
sociés dans la Confédéretion. Aussi, 
nous exigeons notre place marquée à 
la table de la grande famille cana- 
dienne. Que j'on sache bien que la 
race fondatrice de ce pays n'accepte- 
ra jamais de jouer !e rôle de porteu- 
se d'eau et de parent pauvre dans ja 
Confédération. Nous continuerons de 
réclamer la reconnaissance pratique 
de la plénitude de nos droits et d'af- 
firmer toujours et partout notre vo- 
volonté indéfectible d'enseigner à nos 
enfants ‘la langue des ancêtres. Sur 
cette question vitale nous ne transi- 
gerons jamais, et nous ne cesserons 
de lutter jusqu'au triomphe final — 
Si la majorité anglaise du pays tient 
au succès de la Confédération, «i elle 
désire réellement la, prospérité du Ca- 


.. I n’y a pas à parler de contrebande dans l'Alberta parce que les contreban- 
diers ne peuvent rivaliser avec les vendeurs licenciés. 


VOUS DEVRIEZ 


ENCOURAGER LE RESPECT DE LA LOI ET DECOURAGEZ 
LA CONTREBANDE . 


PROMOUVOIR LA TEMPERANCE ET DIMINUEZ L'IVROGNERIE 
En votant pour 


LA BIERE AU VERRE 


Au Manitoba, vous ne pouvez acheter la bièré qu'à la caisse, Si vous voulez ache- 
ter une bouteille seulement, vous commettez un acte illégal. C’est par là qu'entre le 
“bootlegger”. Pourquoi forcer à acheter une caisse quand l’on est satisfait d'un verre? 


Ÿ 
Quand la “BIERE AU VERRE” a été bannie, nous avons introduit : 


L'AUGMENTATION DU COMMERCE ILLICITE | 
L'AUGMENTATION DE LA CONTREBANDE 
L'AUGMENTATION DES DISTILLERIES PRIVEES 
L'AUGMENTATION DU MEPRIS DE LA LOI | 
L'AUGMENTATION DES CHATIMENTS DE LA LOI 


VOTEZ POUR LA BIERE AU VERRE 


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re Le team, Vandicle. Orile &- jeunesse. Il se trouve bien é 
de k srtéger mr. Uigsée nier sous, car Î y croit à peu ; 
= ro, = : Probe 1 ww 
on: de là ênm étend es En £ ® *: : KE, 
À «gften EE 2e _ a les gâteaux Dimanche de Ia Sainte :: 
; pa As À fée Sscotte. Françoise Poals- < À étaient dans le buffet? * Trinité vert 
É ä quin. Abee Gervais, Abre Ten- c la pauvre À. d vas a dit 2 + 5 
ae # barsss | œs Emme Fabas Hesri eq mer sc, — &. Mntth, OCVRE, 1480 
Vs De à wr, isbelle Saist Ongr. ms née dans le ciel rt sur 1a terté/ Ales 
DRE que ces chrrs pris = Gauvin. Anncitr düne, enseignez toutes }2s nations} , 
als qu eusent nes ne Lol es Le Laptisaht au 0m du Père, et di FES, 
D e- n moine. Fortunst Homes durvet Loue Me chi veus 
+ Lex brillant __ Lois Prairie. feamer avr de tuer vous ai commandées, - Et voici que je" ' 
mage répoul mes grue. Perrén. Thérèse Lepage. Yon}. suis avec tous les jusquà 
A ri NE mms st Jemtlité 
æ + - _ - mt et net à > à + y SR 
ne rs sont ani ès of. | ques Laurie. Abe Porri Fé n il cu remet | uchante On a ralifié contes bleus Calendrier de la semaine. 
les. car ds détraiscnt en quen- jeun Gars. Andre Chaget fu ee ue L'épi certains rècits féeriques popu- a 
tés énormes mouches, mous- jennme Vouges, Cécile Gone ee mer veille laires, publié LS de os Ü seudi 9 juin — 88. Prime et.Féli- 
digues. chrnolles. papillons. Cri@ke. Marie Boucher. Mogit-| "2 0e Dee feullcs ce our ha dés Mauvais pupéer: ee ÿ SE 2: dei 
. s L - - ; pe e v 
pq fra ' ranger 7 per = “Here irc qe moindre et avec une couverture ue Vendredi Temps. 


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_ lu : bleue, et l'épithète de bleis a|Barnabé, apôtre. 

 . + BP ane | CE = ee Mi # . <; cm, -edls _—— = été donnée d’abord aux récits] Dimanche 12 — La Très Sainte . 
: col » 2 qu'elle rappôrtail e7 enisaité à [Trinité 2 

toutes les oeuvres où le féeri-| j,nai 13 - 8. Antoine de Padoue. 

que se mélait à la légende. Mardi 14 — 8. Basile. 


! à à . Mercredi 15 — Cermalns Oùé: 
La diplomatie de bébé |. te #0 


+ 1 


: ss î + é & M ue 
pe 4er ! Grade?  Pris- Adoss Le ee fat d'abure ur idée de péee : Bébé prend un gros morc: A sd 4 
bons eu rt, | mcmrcux. college de Saimt-Nor-[oe ee comtructen puis me met ee | 4 de sacte ans le sucrier el de- - Omission MALUS 
es à her de Cet: Solange Eeszsrur. école eue en eur 2 commence per de mande à sa mère la permission : pre, 
CE Re. rafiques Saunt-Hyscihe, La Selle mige. cor uns ln constrution ce de le manger. . Au dérniér concours, Jes pe-.. 
à. choge prà 1 — Prn- Arena | ne dus Le Sarthe, In Mise eut ne — Non, pas celui-là, monltits enfants dont les noms sui. 
pe oué dt _ école Saint-Cathbert purs mécemmine, si ele est beume et chéri, il est trop gros. vent ont oublié de mentionner : 
petès. © Bébé en fait rapidement dis-|le grade auquel ils al og À 7 

‘Mes à paraitre le moitié d’un coup delnent: Gérard Bohémier, is 
& vs boss > dent et présentant Je reste : cel Teffaine, Elodie Champa-- 
der --vuczs — Et maïiténahlt, maman? gne. Aix 
cisreur de ———_————— term k 
m'est ° | 

Le = . Appau vrissement du sang tr 
es  - te. : | Déni nombre de femmes se plaignent de faiblesse”. 
, générale, d'essoufflenent au moindre efort, de palpitations gs 

: L'oeil du chat a la vropriété de cœur,d'un appétit capr ICIEUR, de digestions difficiles, , d'un ; 
cœinior dans " [ provien!| graves immédiatement les.  -. jf... 
CVS DE ESS à 
EE P ROUGES : 

de retfempei lei pérfs 
4 les 1e s jortis | 
de # 

Grade X — Pr comme celle du: chat, la 
Leel acilité de s'ouvrir entièrement. 4 

à HO DR Er k 
Les roses de sainte Elisabeth Lo D 

Grade VII  Prix- Anse Si lCardimal Base Courchaime [x sentent qu éreut songes ge | é 
colle. couvent & Sami enr Ver Lemmas. Flocace Cart-lées Lite chrétienne dus Les succès 
des Chèmes- Mpbrasime Cook eus Yvonne Mamstgre_ Roger |comme dmms des revers de ET out Vogéest-e 
érokc Fer. Sos! spècin 1 à Adrian LEGAL Après une maladie tu- 

d Grade VI Prix. Marthe }otreun Lessard Mourille Cha | Eonie Sune-Jontim La Eregurie . rée dont j'évais failli mourir, les. 
Gas. comv:nt de Saimt-Adol- DOS me at x: w+ forces étäiètit léntes à me tévenir 
"+? Drsauteis Marthe —————— 0" ©—— € x ‘ “ 
dser: Gohelle Burves Nclme Légende |. #4 J'aviié À eouftris de toûles D 


les 

les distribuer aux pauvres, elle 
se irouva tout à coup en face 
delde son mari qui revenail de la 
chasse. Ftonné de La voir ainsi 
sous le poids de son 


que vous pèriez”, cl en même ne 
temps ouvrit, malgré elle, le} L'ayant recommandé les Pilüles Rouges, j'ai aussitôt pris ce remède 
ne ag qu ts Mi qui a fortifié tout mon système a aidé les fonctions de mon estotiing ”" 
in avait plus que des roses! 4 rétabli me santé J'ai pris les Pilules Rouges durant ün af eñ- 
cils hatee- = - | blanches et rouges, les plus bel- viron, mais je considère que ce fut quand méme un traiteméüt Bon 

‘ = i les qu'il eût vues de sa vie; cela] marché”. Mme Alphonse Lussier, 191, rue St-Charies, Montréal. 


le surprit d'autant plus que ce é : ; oi 
re grd la saison des fleurs CONSULTATIONS GRATUITES aux femmes, par letres où & 


: : | . * | nos bureaux, 1970, rué Saint-Denis. Notre médecin gt à votre dis 
: ea par pied sg emo. 2 ds : ; . Montalembert. tie de jm 4: | 1e dent ke - 
eendes. ee prodneest qu'ur [Mac Deus Julie de Me |leubage ct ke chmmmtenes : Monsieur Bob |. ‘ et files religieuses). Vous serez satisfaites des conseils qu'il vous donner 
ère. Le e-jsac. Emile Macaue, Fesmande) Par céchéquent, H devrait : A : ï 2 


pour rien. Îl vous est impossible de vous soigner à meilleur marché. - 
‘pour ÎTouges Emilie Prairie. Evelk-|truuner dans toutes es 


DRASS Bob se promène à la campa- #4 A 4 11e de. 
doume des resaltatsime Gus, Jonchion Puillé, Wet tre 2e member des remncdeslus gne: il aperçoit an ânc. as En vente partout, ou par Le pod, 64 pou 18 bols. rh: 
ra DT Hd Perressh, . LE Fou nes suicut cn voyage. CL — Papa, est-ce que l'âne al CIE CHIMIQUE FRANCO-AMÉRICAINE, lé, 1978, 5e-Donie, Momtedh 


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ei ln machine écrit “Free. REX POI savants = 


vous avez terminé. vous écrivez £ L 


certes celle qui dôit s'appuyer sur les meilleu- 
res méthodes. La vie d'un grain de blé dévend 
l'agriculture méprise la rour- bien plus des circonstances que de ia eut | 


humain, la pourvoyeuse de la de son semeur. Il faut cependant que le culti- 
vateur assiste en quelque sorte aux transfot- | 


sh : 


®- Be salut est donc dans la ruralisation, ou  mations intimes de ce grain de blé. 11 faut 
fêtour à la terre. qu'il lé veille des premiers germes à sa pleine 
: EE 4 floraison. II faut qu'il le sauve de ses ennemis | 


Ruraliser, c'est plus que cela. naturels. En un mot, il faut qu'il le soign-. | 
Ruraliser, c'est faire de l'agriculture une le prémunisse, le guérisse et le sauve, comme 
profession honorée, admirée, imitée. ferait le plus habile ct le plus sage des mede- 
‘De toutes les professions. l'agriculture peut cins. Mais cela peut-il sc faire sans une mé- 
se glorifier de se savoir supérieure à loutr. thode? La méthode — qu'on n'ait pas peur de 
L'homme des champs est le recommenceur ce mot — c'est le bon sens rmeitant de l'ordre 
direct de l'homme au paradis terrestre. Son dans les connaissences. Comprene:-vous main- 
travail est celui qui exige le plus de foi dans tenant cette vérité: l'absence de la méthode 
la Providence et pas un métier au monde ne hâte la ruine et vide les terres. C'est donc la 
adii parler comme lui de la grandeur de lhom- méthode. l'ordre dans la science, le bon sens 
me, de la fécondité du labeur, de l'usage d'une dans les initiatives, qui refera la campagne 
saine ‘et patriotiger: liberté. Le cultivateur heureuse ct prospère. Pas de ruralisation, 


re rue ee ce RS «ER à «Re nee pen 


sert la terre, et en servant la terre, il sert par- sans cela. | Louis HEBERT. 
CLE compter sur som aide mentale plus|000. Landriève. remphssant les fonc- | 
DU encore que sur son travail manuei|tions de commissaire pour le Canada 
l'épouse du cultivateur tiendra la clé|en 1735, demeura en Canada 900 000- 
PROGRES de tous les progrès économiques à la! Saint-Sauveur, secrétaire de de Vau-| 
campagne dreuil (1753), demeura en Canada : 
(Dédié aux femmes) L'on sait maintenant que partout] 1900000. Decbeneau secrétaire de 


à _- où la femme cocopère intelligemment | Bigot (1754), demeura au Canada! 
La femme est non seulement une à ln conduite de La ferme, il y a ai- 2000000 Cadet (1757-60). 13006.- 
callaboratrice précieuse pour son ma-|sance au foyer, parce que l'exploita-| 600. Corpron (1757-60). 1200.009- 
ri,‘elle doit être aussi une conseillère | tion du sol et des troupeaux est faite} Penisseau, négociant (1757-60). 1- 
ptévoyante et renseignée Ayant or-| avec méthode, clairvoyance et bonne | 900.000: Maurim (1757-60). 1909,000 | 


Tate à que lhom- | entente Et R où le progrès couron- —+2Dt-2— | .— . 
et . _ | » “bar=img est £ à nf - Le 
nn [ue Morts. ne peut y œveirquer | J'étendue du Canada | in Poe 2 nù FOtaI aqueuse Moraes Ga cotes 5 = de D 
= connaissances ques” pas de famille rurale où lé parie &e le. TS ee ut Ce OT mn EE D 
. EEE. ER EL frames le 
l'utilisation soit & son mari | s'en aller quand la mère comme le| ‘S22S comprendre limmense sur | dycmenaie Loge bi “nier. Ter és”. mule au lutte xml 
Lé femme de cultivatétget la vills-|-ère sintéresse foncièrement aux|f2ce des grands lacs l'étendue du pe Cie pour qualler les folles guanbendes de ln Line que sprémte ln 
: _ : H phw: desass. . 
cises en grande culture, élevage, bas- Aiphonse DESILETS, BS A. que milles carrés ou 40% de! dames, Ce a MA tn des eu-buss lancés en Las se baiser Les memèees Prix déchargé à Fort William ou Port After _ : 
se-cour, laiterie, jardinage. apicultu- Ingénieur agricole empire britannique . | «ner À vinlemmen t sur e . ç : 
re. et culture fruitière, peuvent assu- A même la superficie du Carada Les exrurssmanèstes de F Université de Montréidl acrent l'avantage d'asster la semaine finissant le 6 juin 1927 
A ; | 2n “stampede” de Calgars F. en se rendant à La (ce du Pardique. em puilbre peur 
réf le succès des travaux agricoles Tee ca pourrait faire quarante contrées) i ou fut en et un ant à h of le de 
si elles savent exercer, avec habileté. aussi grandes que lAnglieterre, le| [Alberta le L3 jqilet : | Mars Mere Jet Vent. = a» 
leÿr influence en temps et Feu pays de Galles et l'Ecosse réuns | [A 210 Flmx lyam 2jyan jam jam 6 
Pour augmenter production et Ces trois contrées ensemble ont SS- Tr ” — — — - EE | MERE = - 
ge du 000 milles carrés d'étendue. ë BK No 1! Net: 164 1651 164 fermé 1 ji 1! 
ameï>der la qualité des produits ‘ à à i pe 
sol au Canada, d'innombrables dé- a Ce qu'on appelait avant ka guerre | 2 No 169 1-6 pe ss = | 1.54: 
« marches officielles ont été faites. lois | t : de 1914 l'empire germanique. pour. | 3 Na Si 1525 1 LE 1-45 
enseignement, subventions exemples furen des Français don rait être enfermé cCans la puissance | .. 3, E « E . . 
rétherches scientifiques, primes ac-| deux sont de graniles figu-|éu Canada et il resterait encore as- RSA SES bus 2 pe -@: : ue 4} © 
condées, concours d'émulation. etc | res historiques mal a Due Les ire pense Amencmis que sous Seven peer : À -N_-m - -SN 5 
i ds = . aussi grandes Allema- > Ur Mae — L —_ ” van que LL) Tai ne, - P* 
leur durée seras heu rai- Québec Les premiers milhonna:- ere. . Ceegsrative d- Tenas vous ns étre sésler" Le ne ou den Ur : . ei … pe | _ — 
la femme aux La terre canadienne comprend donc , ts - + - 
See Caen pu per RE et = er ln Hd Manitol C 0x : _ _- . _ pe … me . - . 
pèr l'homme dans ses cultures grande partie de leurs fortunes, qu'ils | 9 PEU MONERRe CE de MT WINNIPEG ET BEANDON, MAX 2 200 19 1971 — 1 1% 
. le femme, en face des travaux | acquirent des Indiens et de leurs con- FR = ls . Exrédiez à votre établmement Le os eeuche : - _— _ : 
lourds et difficiles de l'agriculture. | citoyens, après avoir passé un cer-| Lin pete : Sxk 2 CW 1151 116 1 13} ” 110 1 @ 
stübetitue aux énergies physiques |tain nombre d'années de ce côté de : tique itaue. 


: Le bassin ce la baie d'Hudson est a _—— : ee ° 
| F | ere A étumt de 200000 & Pris sur voie 


L 


milles carrés Le bassin du Samt- 


tent en elles-mêmes des gages de suc-|en 1492 par Christophe Colomb le : Bree BY 1 Ne 16 164 1 5! _ 15} 155 
+. ” heal 3 Le | ss 000 milles ne ou  — Avuume 2 %, -621 63 _ -61i - 
? ÿ à 2 “ 3% C5 
D or er mr per Unis. Re. = . = . 
Ù in ddl eds Le bassin du McKenzie a un: éten- Sie ? CA 1135 14% 11 Se Le! 
ct pourquoi elle est Séèlement sui-|neur général de la RE Juste Cause L . 2 _ | L 
Nouvelle-France 
x sant de l'Atlantique et le bassin de‘ Opens 
x np. n, mises l'existence mere _. euros sas DR ST CES = 1a24 ee D ns 
+ de 50.214 : tan- , = > > 1 44, Vu RTS A a paard à =. elle = a tire 2 z 
d'établissements agricoles modèles ré-| France avec 23.000.000 de livres 4 pee Rayess : Le de ue Pen ; . B:- re 1 és u A rm - si 
suitant de la coopération de la fem-| La fortune de lintendant Bigot _—_ sis LL _: : Fat: 16 1e _3 * 1515 
N ni avec l'homme des champs. par ls surpasa celle de Vaudreuil, étant def 0 STE a La Coopération se justifie par les résultats Ortobeé 149% 149$ 147. ” . 144} 142 
mise en commun des forces mentales | 29.000.000 de livres Il prit onze ans aemsbpniirel : se) Lux ot pue marçer inetile. On de répiee parteet 2mfoans bai Decembre 145 146 1 43} iu 1» 
eÉau travail physique. . à amasser cette fortune, de 1749 à qu tee nn ® ride dans D Nasser e Je milbnrs de fermes sons Die Guramentees . pr = s 
Une ferme qui étudie les problè-| 1760. Laglrspmesliueg-à és; preems. vs : «mes ta, Fous tem — peemquh L'examen x Mu : - ee 
mie: de l'agriculture moderne se met] Ces deux personnages ne furent trente miles d'âmes Lange moe 3 | | Vosile< esi -633 et » Fe _61 
vite dans la tête le plan généra' de}pas les seuls à faire fortune avant a | Dome mur Ne Dei 2e (iaudn ce se os us co tt on Qrecbe- #1 qe 6 © - : 
la. production en qualité comme en|1760, car il ne se trouva pas en Nou- Ministères canadiens depuis és L “ RE EN-esrbee si x» -53  :- _# 
Œnntité. Elle sait qu'une bonne ré-| veille-France moins de dix-neuf per- la Confédération ! * remapt fnamcer brurs = ps = 
colïte ne peut sortir que d'une bonne} sonnes dont La fortune s'éleva à plus D n —— | = =. … L . cer 
stinence, qu'il faut adopter des grains} d'un millier de dollars Sur ce nom-| A l'occason du prochain soixante- ed | _ "| n : L 
et! graines purs nets de variétés |bre, trois seulement demeurèrent de maire de La Confédération il est bon dates 3 ni # R- Æ - -#2; 
rétoraues comme propices au sol et}ce côté de l'Atlantique pour y placer|de rappeler qui furent les premsers y D a | «. 7 -# -78 . 
au climat: qu'il faut les ensemencer | leur argent Les autres-retournèrent | ministres du Canada depuis cette épo- s on Tee à Do | : cer ps ë 7 
but diins une terre bien assainie, meuble | dans leur pays natal que Voici la bat des cabmets fé. | - _ L=  . he + pr | " PES 201 
shffsamment riche, à une époque) Voici les noms des milionnaires!déraux qui se sont succédé à Otta- LA COOPÉRATIVE DE BLÉ DE LA SASKATCHEWAN De crade 2 > 06} 204} 
choisie et à des distances conformes! avec les dates et le montant de leurs | wa | « es us sine nées Rs =, 
D fortunes Sir John-A Macdonald jullet 1567 “ h< } 1174 117 115 ps Lu : 
et d'aliments assimilables Elle Le murquis de Vamdreuil gouver-|à novembre 1873 { Catdee 1 1 108] 1% ” LS 1 
chnnait les façons culturales qui s'im-|neur général du Canada (1735-69) Alexandre Mackenzie, novembre Dkc L 1 es À ue : 
posent durant la période de eroissan-| 23000009 de Evres: Saint-Luc de | 1873 à octobre 1575 | mi : — 
cé; elle peut indiquer le temps de la|Corne. capitaine de marine (1737- Sir John-A Macdeuald octobre 
mbisson et les soins qui doivent ac-| 60). 1220000 Lvres- Lotbinière, in- 


89387 


: dé Vaudreuil (1734- Sir J-J. Abbott juie 1591 à é&- 
60). 1400000. Le Mercier, commman-|cembre 1582 


187TS à jum 1591 | 
1 


vitre des produits en bon état Elle COURTIERS EY CRANS ET ACHETEUR SUR VOX | | " 
-Sgfméralement l'intuition des pré-|éant d'artillerie (1735-59). 1 800.000. Sir John Thompson décembre 1592 Références. ia Basque de Cummenve au Loue agence commerciale 
D Penn, major de colonie (1732-358).|à éécembre 1594 Winaipeg — fronton — Riçcteæ…— Mec Jus — Sahamwes —— Kesebest e aren 
aisément aux éaprices de la T000.000: l'intendant Bigot (1749-60). Sir Mackenzie Bowell décemore Mn s Sœbte Comment — pan — Qu Lan — Duntsiieen = - ; 
dhientèle 29.000.000: De Vilière (1758-60). 1-|1894 à avril 1596 ne RS CS Courtiers en grains 
“Ainsi femme champs peut} 200000 Martel (1758-60). 1900 000: Sir Charkes Tupper. 15% à}! Avasces berai— prompé pasrmeut. 20bamrer Saber. merde ers remmitaes ,# 
la des . { ) ai j Fu spécrai privé Dour tous les mu-chis de gra — Fiscements et ST GEAR EXCHANGE AMREX WINSMPÉS, MAN 
Staborer d'intelligente façon au tra-| Varin commissaire à Montréal (1737-| juin 1596 Î de en nn ln Mar / 
vail de l'homme, si elle! ln peine |5S. 4000000: Bréard (1749581. 2-| Sir Wilfrid Laurier, juillet 1596 à | oi m ELEVATOR CO. Las. Leencée v 
* a. à 18 PA ae pr | rh | Marquez votre connaissement- Aunsez MAL DE Auance ibera= et promet pement pe coûque CERTUFE 


dé C : } (BL ot Ladng . 
comme elle le doit [EL s)beb (1730-58). LSD0O000 Martel mar- Sir Robert Borden octobre 1911 a! VELEFHONE © = : 2. CRAIS EXCHANGE. DISRIFER Références BANQUE CAMADRENNE MATIOMALE 
ube ro de Montréal (1128-58;, 2504-; actobwe 1917 BR LAVLENRE, saninermines 


om pk à Me is ns | 


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Hi 
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À 


Nous croyons de notre devoir de 
reproduire la substance de son dis- 
cours et de faire écho à ses paroles 
de gratitude. 

Dans une vibrante allocution, aux 
applaudissements réitérés de l'assis- 
tance, le FF Magnan sé plut à pro- 


. clamer combien la prôŸince de 


bec, mère te et généreuse, avait 
été dans et continuait u'être 
toujours, à l'instar de la France chré- 
tiènne, li grande pourvoyeuse aes 


. missions de l'Ouest et l'inlassable :-r9- 


vidence de toutes nos oeuvres d’'apos- 


. tolat. La pravince-mère est devenu, 


pour nns lointains régions, comme 


. autrefois la fille aidée de l'Eglise, le 


foyer surnaturel de zèle rayonnant, 
la source inépuisable de charité exu- 
bérante, L1 pépinière féconde de voca- 
tions apostoliques, la terre classique 
de l'épopée missionnaire. 

Depuis 80 ans, sous son égide ma- 
térnelle, toute une nombreuse et vail- 
lante légion de ses enfants, fils du 
Saint-Laurent, apôtres de l'Eglise et 
précurseurs de la race, revêtus des 
livrées du sacerdoce et de l'abnéga- 
tion religieuse, ne cessent de parcou- 
rir, en des randonnées héroïques et 
rédemptrices, nos immenses plaines 
et les steppes boréales du Grand Nord, 
visitant tour à tour la chaumière du 
colon, la hutte de l'Indien, l'iglou de 
l'Esquimau. Pèlerins du Christ et 
disciples de Mgr de Mazenod, héros 
de l'Epopée Blanche et des Glaces 
Polaires, — depuis les Grands Lacs 
jusqu'aux bords de l'océan Pacifique 
et les rivages des mers arctiques, — 
ils ont sillonné toutes les avenues du 
Canada occidental et de l'Amérique 
septentrionale, ils ont jalonné toutes 
les routes épiques de l'Ouest de croix 
et de clochers, ils ont fait rayonner 
partout le flambeau de la foi divine 
et de la civilisation chrétienne, ils ont 
fait résonner à tous les échos de cet 
immense pays, découvert il y a 200 
ans par un de ses fils glorieux, l'im- 
mortel La Vérendrye, les doux accents 
de son verbe évangélisateur, le parler 
des aieux. 

Ecrivant, avec la France, par le mi- 
nistère de ses messagers de l'Evan- 
gile et de ses chevaliers de la Croix, 
une des plus belles pages de nos au- 
nales ecclésiastiques, la premère pro- 
vince du Canada, pour accomplir par- 
mi nous le geste de Dieu et les croi- 
sades de l'apostolat, a donné à l'Egli- 
se de l'Ouest ses plus valeureux mis- 


Fidèle à ses giorieuses traditions 
de dévouement à l'Eglise et à la pa- 
trie, .la province fHeligieuse des KR. 
PP. Oblats de l'Est canadien continue 
de donner avec largesse et amour de 


2 PRE EE SG acer mate. 


inspirateur et père de cette oeuvre 


f. 


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de 
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cette circonstance magnifique, de re- 
mercier &u plus profond du coeur, en 
mon nom et au nom de tous, les RR. 
PP. Oblats de l'Est du Canada, en 
particulier les RR. PP. G.-E. Ville- 
neuve et G. Charlebois, les deux su- 
périeurs provinciaux de Saint-Pierre 
de Montréal, qui nous ont personnel- 
lement gratifiés du don de si nom- 
breux et utiles colläborateurs, et 


le tribut de-notre plus vive gratitude. 

Et maintenant, avec la bénédiction 
de Dieu et de nos pasteurs, et sous 
la douce et ferme ‘direction de son 
nouveau supérieur, nous exprimons le 
voeu que notre jeune collège entre 
dans une ère de constants progrès et 
voit luire sur ses futures destinées 
l'aube d'un glorieux avenir. 

Et pour prouver le plus effective- 
ment possible à nos bienfaiteurs no- 
tre insigne gratitude, nous souhaitons 
que, comme l’Université d'Ottawa à 
laquelle il est agrégé, ce modeste 
collège soit toujours à la hauteur de 
sa noble mission, soit un centre in- 
tellectuel des sciences et des lettres, 
un sanctuaire d'orthodoxie catholique, 
une école de fierté nationale et de 
vaillgnce française, et donne à l'Egli- 
se de l'Ouest une élite qui portera 
vers les sommets l'idéal chrétien, l'es- 
prit apostolique et missionnaire, l'at- 
tachement aux vertus ancestrales et 
à la douce province des rives lauren- 
tiennes,.le culte de nos gloires reli- 
gieuses et nationales, pour l'extension 
du royaume de Dieu et la grandeur 
de la patrie canadienne. 

———— 24 0D0-2—— 


MEYRONNE 


Aujourd'hui, premier vendredi du 
mois de juin, fut un grand jour de 
fête pour les enfants de Meyronne et 
aussi pour un grand nombre d'en- 
fants, car c'est le jour que M. le curé 
avait choisi pour le jour de la pre- 
mière communion des tout petits et 
pour la communion solennelle des 
grands. , 

Depuis trois semaines, les enfants 
ont été préparés à cette grande fête, 
par notre dévoué curé, assisté de l'ins- 
titutrice, Mile Parent, et la cérémo- 
nie d'aujourd'hui restera à jamais 
gravée dans leur mémoire, car le jour 
de la première communion est, sans 
contredit, le plus beau jour dans la 
vie d'un bon chrétien. 

Dès 6 h. 30 du matin les enfants 
commençaient à arriver à l'église, les 
uns à pied, d'autres en auto, mais 
tous protégés contre une pluie fine 
qui s'était mise à tomber, et qui me- 
naçait à un moment de nous dérober 
les rayons bieñfaisants du soleil. Heu- 
reusement, dans la matinée, les nua- 
ges se dissipèrent et le soleil, comme 
s'il voulait se réjouir avec nous, vint 
nous montrer son visage le plus sou- 
riant. 

Au moment de la communion, les 
enfants, sous la direction de leur 
maitresse, s'aprochèrent de la Sainte 
Table en grand ordre et les génu- 
flexions ainsi que les marches furent 
exécutées avec un ensemble parfait, 
qui fait supposer une somme considé- 
rabie de travail et de patience de la 
part de M. le curé et de Mile Parent. 

Les actions de grâces furent lyes 
à hautes voix par la maîtresse et ré- 
pétées par tous les enfants: après 
quoi, deux petites filles et un petit 
garçon lurent à haute voix des priè- 
res de remerciments et la consécra- 
tion au Sacré-Coeur. 

Après la messe, M. le curé adressa 
la parole aux enfants afin de les ex- 


, | horter à faire tous leurs efforts pour 


rester toujours bgn=s comme ils le 
sont aujourd'hui. 

Les enfants furent ensuite reçus 
du scapulaire du Mont Carmel et M. 
le curé leur donna à chacun une ima- 
ge-souvenir de ce beau jour. ‘ 


j 


j'éprouve une joie bien légitime et|gration et de colonisation au pays. 
bien sensible à leur offrir en retour|'in annonce dans tous les grands 


| 

li 
* 
FF 


teix, et Leclaire, de Ferland. 


TRIBUNE LIBRE 


propos d'immigration et 
| de colonisation 
Belcourt, Abitibi, 31 mai 1927. 
M. le Directeur, 

Auriez-vous l'obligeance de publier 
quelques remarques à propos d'immi- 


A 


iournaux l'arrivée de milliers de ‘‘fo- 
reigners” (étrangers) des vieux pays, 
qui se dirigent vers ‘Ouest canadien 
surtout. Mais on parie très pen des 
nôtres, ici, quand la première invita- 
tion à faire ce voyage et à premlre 
possession de ces riches et fer‘iies 
rrairies leur devrait ©tre faite. 

: Si mon devoir est de travailler à peu- 
pler mon coin de terre avant tout, 
chez nous, en Abitibi, je ne puis par 
donner au gouvernement, à ces gran- 
des compagnies, organisateurs et 
agents, d'ignorer. les nôtres en ne les 
invitant pas à prendre ce qui nous ap- 
partient avant tous ces ‘“‘écrémés”, 
Car ce n'est pas toujours la crème 
qu'on nous envoie. 

Je suis un ex-Westerner. J'ai par 
couru, le Far-West sur 20,000 milles, 
j'y ai”fait un séjcur de plus de cinq 
années. J'y ai vu beaucoup d'avan- 
tages et gardé d'assez bonnes; impres- 
sions de ce pays lointain que j'aurais 
fait le mie, si j'avais pu résister à 
mes tendances vers la forêt. Tous 
ne peuvent pas être bûcherons. On 
devrait encourager les Canadiens 
français à s'établir dans nos plaines 
immenses à l'ouest des grands lacs. 
Nous- travaillerions ainsi à augmenter 
notre nombre et notre influence fran- 
çaise, religieuse et nationale. 

Nous devrions avoir l'avantage de 
faire nous-mêmes notre immigration 
sans le renfort de la “Old Country’. 
Des nôtres souvent perdent leur po- 
sition en ville par ce fléau d'excur- 
sionnistes européens qui viennent ici 
parfois sous de fausses représentations 
pour s'enfuir ensuite à l'étranger avec 
notre argent. Les nôtres n'ont pas 
lien de se décourager. Si la hache de 
l'Abitibi est trop lourde À manier, 
qu'ils aillent se promener sur la char- 
rue de l'Ouest, dont le tour a souvent 
un mille, au milieu de nombreux cen- 
tres français et catholiques. JIls au- 
ront au moins la satisfaction d'être 
Chez eux en pays conquis, réspirant 
l'air pur d'un climat beaucoup plus 
sain que celui des abattoirs et autres 
grandes compagnies qui tuent et rui- 
nent la race. 

Vous serez les bienvenus parmi 
ceux qui luttent là-bas pour leur Sur- 
vivance. Pourquoi le gouvernement 
ne donnerait-il pas les mêmes avanta- 
ges qu'il donne aux étrangers aux n0- 
tres d'ici et à nos frères qui sont au 
pays de l'Oncle Sam? 

Les races. étrangères à toutes nos 
coutumes, qui ue connaîtront pas nos 


. Samedi 11 juin, 


ait é 


Grande Convention Générale 


dans les intérêts du 


GOUVERNEMENT 


Saint-Pierre-Jolys 


L’hon. R.-W. Craig et d’autres parleron 


Tout le monde est invité " . 


1 


it 
Frs 


HR 


f 
É 


| 


mieux connaître le 


nisation. Ce n'est, pas à 10,000 pieds 
de hauteur qu'on apprendra à connat- 
tre nos réginns nouvelles qui renfer- 
ment nos richesses naturelles. D'ail- 


| 


leurs ces messieurs, dont la plupart ! 


sont de profession libérale, n'ont ja- 
mais eu l'ambition d'aller casser de ia 
terre à Sainte-Rose du Lac, à Laver- 
ture, encore moins à la Rivière-qui- 
Barre. Ce ne sont pas ceux-là que 
l'on attend pour rerforcir notre nom- 
bre, ouvrir de nouvelles paroisses. 
Certes, ils y rapportéront d'heureux 
souvenirs.’ Ils ne seraient pas des 
Canadiens s'ils ne gardaient pas quel- 
‘que chose de ce coin du pays, qui ést 
encore plus grand que Québec. 

Canadiens, avant de nous quitter 
pour les Etats-Unis, si da forêt du nord 
vous fait peur, allez dans l'Ouest ca- 
padien. Vous y rencontrerez des frè- 
res qui vous invitent. Si loin que 
vous irez, vous trouverez partout des 
groupes français et catholiques tout 
en demeurant Canadiens avant tout. 
N'attendez pas les excursions à grands 
frais ét l'aide des compagnies inté- 
ressées pour vous tafller un domaine 
parmi les cent millé et plus des no- 
tres déjà prospères ot installés. 

C'est À titre d'Abitibien que j'ac- 
complis ce devoir sans préférence 
pour chez nous où il y a encore de la 
place pour 200 familles. Mais plutôt 
que de vous voir chômer en ville, dé- 
serter le sol natal. pour aMer en terre 
américaine, je veux vôus dire que les 
premières lignes de défense du vieux 
Québec se trouvent dans l'Ouest, Al- 
lez-y, nôn pas en “Survivants”, mais 
en vivants. Merci de votre généreuse 
hospitalité. , 

Votre tout dévoué, 
J.-W. VILLANDRE, cult. 


A7 
Répliques du ‘‘Bon Sens” 


Sous ce titre bien connu, un laïque 
apôtre, le capitaine Magniez, publiait 
i ya quelques années, un opuscule 
qui eut ua grand succès. Il y répon- 
dait avec science et esprit aux objec- 
tions les plus courantes contre la reli- 
gion. Beaucoup d'exemplaires de 
cette brochure se répandirent au Ca- 
nada. Elle est maintenant épuisée. 
Sollicité de publier une nouvelle édi- 
tion, l’auteur a autorisé l'“Oeuvre des 
Tracts” à en prendre elle-même J'ini 
tiative. Et c'est ainsi que paraît au- 
jourd'hui dans la collection des bro- 
chures de cette oeuvre une édition 
“canadienne” des ‘“Répliques du bon 
sens”. Afin de rendre ces pages plus 
fructueuses encore, lès éditeurs cana- 
diens ont voulu les adapter à leurs lec- 
teurs. Ils les ont d’abord divisées en 
séries —-c'est la première qui paraît 
aujourd'hui — et en ont retranché 
tout ce qui ne, semblait pas utile à no- 
tre pays. On y trouvera donc une 
réfutation claire et à point des princi- 
pales objections contre l'existence de 
Dieu, contre sa Providence, sa Bonté, 
etc. objections qui circulent parmi 
nous et auxquelles on ne sait pas tou- 
jours comment répondre. 

Cette brochure et celles qui sui- 
vront seront un véritable arsenal pour 
l'apôtre laïque, pour l’apologiste ca- 
tholique. 

Elle ne se vend que 10 sous l’exem- 


BRAGKEN 


RS Le | 


à 2 heures p.m. 


4 


mi 


LM 
.. ; 


D à 


3 $ ÿ 4 À Fe bé, di x ee vire 
| : - " A, SROTVR > ” LS Fax \ 


tt mo he à - À sainte vdtndmnihee —2nbn be émet Qflge ce din de 


2. 


. Le Bain du Gouvernement, à Banff 


lsqealé les visiteurs prennent 
joyeusement leurs ébats. Celle du 
Gouvernement, dont noûs reproduisons 
ici la photographie, est la plus vaste 
et la plus populaire. L'eau y est d'une 


… has hd ni Litae 


trouve la sourte elle-même, aussi 
ouverte aux balgnèürs, où l'eau jaillit, 
du, sol à une température encore plus 
€levée. Le bain du Gouvernement 
sera l'une des attractions caen 
aux excursionnistes de l’Univerai 
Montréal, durant. leur séjour à Banff, 


ui 
valent aussi une bonne part de sa 
popularité.» Plusieurs de ces sources popula 
ont été travaillées et, aujourd'hui, |£rande limpidité et est” toujours 
Ban‘f compte une demi-douzaine de|maintenue à une température d'en- 
superbes piscines de natation dans|viron 99 degrés F, Tout à côté, se 


en juillet prochain. 


LES FERMIERS 
DU 
MANITOBA 


Voici une histoi 
oici une histoire vraie 
‘ 2 
En 1922, les producteurs de tabac du Kentucky et du Tennessee forméèrent 

une Coopérative. Leur Coopérative leur donna de meilleurs prix que ceux qu'ils 
avaient eus des acheteurs privés. Elle força les acheteurs privés à y-voir clair 
ct à payer de meilleurs prix. Elle réussit si bien qu’un grand nombre de ses 
membres pensèrent qu'ils pourraient avcir les bons prix sans leur Ceopérative 
et recevoir leur argent tout entier immédiatement. Un grand nombre deman- 
dérent donc l'abandon de leur contrat et provoquèrent la mort de la Coopérative. 
Immédiatement, les prix tombèrent, et pour la récolte de 1925, les producteurs - 
n'eurent que la moitié environ de ce qu'ils avaient eu avec ka Coopérative. 
grand nombre d’acheteurs privés amnulérent leur contrat avec les producer 
afin d’avoir leur tabac à bon marché. Ensuite les producteurs laneèrenf une 
invitation pour rétablir leur Coopérative. Aujourd'hui, la Coopérative’ est sur 
pied de nouveau avec tous ses membres du début et 4,845 nouveaux” membres 
qui ont signé après avoir vu ce qui s’est passé lorsque la Coopérative n'existait 
plus. Par la suspension de leur Coopératige perdant un an, les producteurs ont 
perdu plus de $10,000,000. PA 


Ne prenez pas de risques — Il en coûte trop 

La Coopérative du Blé est la meilleure garantie dy 
avoir tout le produit de son travail. 
prospéré. 


fehmier de FOuest pour 
C'est pour celg/que/les Coopératives ont 
f 1 r” 
Voyez ces chiffres des membres de la Coopérative du Manitoba :— 
1925 1926 1927 1928 
o ? 


13,000 17,000 19,000 C'est à vous d’y voir!, 


Et n'oubliez pas que nous sommes associés avec 120,000 autres producteuts 
dans nos provinces-soeurs. 4 


Le renouvellement des signatures commence le 15 juin 
Le Manitoba, la Saskatchewan et l'A Iberta vont s’en occuper sérietisement ; la 
Saskatchewan a déjà lxmoitié de son blé sous contrat, Montrons à-nos voisins 


que le Manitoba pewt'et veut se mesurer avec eux, qu’il est pour la Coopéralive 
maintenant et toujours. ' 


1924 
7,600 


SOUVENEZ-VOUS! 


C'est un contrat à long terme avec”-vos frères fermiers ou une sentence de 
mort avec les spéculateurs. A vous de faire le choix 


Ponts 


DE Te 


RE 


2 &e L 


DRRTRIRSR TRE 


et ses compagnons, tous ces 
et lutteuses ont assist£ À la sainte 
messe et reçu la sainte communion. 
C'est Ja communion qui fait le fer- 
vent chrétien et l'ardent patriote. 
Le combat a duré toute la journée et 
a été très acharné, 

Vers les quatre heures, il y # eu 
1m artuistice durant lequei la fanfare 
rübilaire a exécuté plusieurs mor- 
ceaux de son répertoire. Puis le com- 
bat a repris et a duré jusque vers les 
«ix heures On a ensuite çendu Îles 
derniers devoirs ax braves morts 
sur le champ de bataille, et couronné 
les survivants 

La journée s'est close par la béné- 
diction du Saint:Sucrement. 

: La patrie n'est pas encore tout à 
fait sauvée, mais les cent braves 
fes morts aussi bien que les survi- 
vants se sont séparés bien résolus 
de compléter leur victoire en conti- 
s'uant d'étre de fervents chrétiens et 
de laborieux ‘’habitants”. 

. L2 L1 

Comme ji! nous fallait célébrer aus- 
fi ce jour-là le jubilé de diamant de 
na Confédération du Canada, nous 
avons remercié le bon Dieu des bien- 
faits du pacte de 1867, et lui avons 
flemandé de ramener au sens de la 
justice et de l'honneur les violateurs 
des dispositions de l'article 93 de l'Ac- 
te de l'Amérique Britannique du Nord. 

‘. Le jour où sera devenue vraie dans 
toutes les provinces de la Confédéra- 


___tion cette parole de Sir John Macdo- 


paid: “Il n'y à au Cânada fit vam- 
aueurs, ni vaincus, ni oppresseurs, 
ni opprimés, il n'y a que des sujets 
britanniques jouissant de droits égaux 
en matière de lanzu: et de reiigion”, 
nous crierons de toute La force de nos 
poumons: “Vive la Confédé :ation!" 
‘ Baptème 

Le 29 mai a été baptisée Marie-De- 
nyse-Yvette, fille de Charkemagne Pi- 
ché et de Marie-Louise Bourque. Le 
parrain a été Bruno Piché, et la mar- 
raine, Gertrude Piché: 

Certains seraient portés à dire que 
ce baptéme n’a pas été ‘’fashionable ”. 
L'enfant n'avait pes de ‘suce”. Il 
paraît qu'il faut une suce pour faire 
un ‘beau baptême”. 

Vous ne me croirez peut-être "18, 
mais la petite fille n'a pas dit un mot 
de toute la cérémonie’ Ce n'est pis 
peu dire d'une fille!’ Les hommes «! 
‘science médicale certifient que ‘l'a- 
mour déréglé” de la tétine est ne 
cause de dents irrégulières. qui pro- 
jettent en avant, ce qui n'est pas à 
l'avantage de l'enfant. 

Vous voyez ce qui 2rriverait si les 
memans se mettaient À proscrire lc 
suce à leurs petites filles et à la 1.':- 
ser à leurs petits garçons: la nouvelil: 
génération de fielles serait belle 
ge ne veux pas dire que celle d'ui- 
jurd'hui ne l'est pas et celle des 

; garçons, une génération de ‘becs €ffi- 
lés”. 
papas surveillent leurs petits garçons 
-pour que les mamans ne leur jouent 
pas de mauvais tour. 
—— 200 8 ———— 


LETELLIER 


Fête de Dollard 
le Cercle Saint-Norbsrt de l'AC 
J C. avait élaboré po'ir la fête de 
Dollard un programmrs qui 
re malnenrcusement être 


Il est donc important que le: 


complet 
pé+ pu 
cause de la 


eéniiérement, à 
température Cependant, la 
principale du progrzmme, la 
dramatique. à eu lieu et a obtenu un 
succès sans précédent 

Une salle débordante applaudit cha- 
leureusement nos acteurs «ti jouèrent 
avec perfection trois désop.lantes co- 
médies Le jeune homme du sixiè- 
me”, ‘Le fiancé distrait” et ‘A la 

ssa!le de police”. Miles Clara Bou- 
chard et Berthe Comeault, ainsi que 
M. René Saurrtte, exécutèrent. des 
numéros musicaux Qui furent très 
goûtés. La pièce de nisistance de la 
suirée fut sans aucun doute une vi- 
brante allocution sur l'=xploit de Dol- 
lard, par noïre jeune compatriote: M 
joseph Robert, BA. qui su: Urei 
cé haut fhit d'armes des leçons palpi- 
tantes d'actualité et d'adaptation pra- 


exécuté 
parte 


séance 


: | Eientôt un choeur de 40 artistes|'- les Souttes de éemtiion et les 
chantaieut les louanges du bienheu-|sirops calmants Ne contient pas & 
tique pour notre jeunesse M Robert|se continua jusqu'à 4 heures de l'a- | reu lesqu:iles se . par |narcotiques. Mode d'emploi su che 


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aux rognons à se fuire représenter comme ele 
dans mes Le mime Lea 
avoir fait Frasemidaberez: !mgurane 


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vérance, il a réunai à vairété des milles, Îls auraient rain du collige où les diverses socié- 
ficultés que certains croyaient insur-| modeste tés du Nord € du Sud pourront ins- 
abritant un petit village bien taller leurs comptoirs Dans ln soi- 


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provincial à Mie Since Landry et 


3 
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d'autres, M. Elphège Jubinville était 
un excellent sergent, A. Lafrenière | me souviens”. 
ct René Saurtte des dormnestiques 

consciencieux, L Bouchard un père] Le dimanche 29 le club de Sainte- 


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La partie fut 
teur des situations embarrassantes. |12 à 12; le “point d'honneur” et 
Un bon nombre de personnes ce | convenance allant à Ste-Agathe 

Saint-Jean-Buptiste étaient présen-|parie de réprise_ ‘ 

tes, dont plusieurs étsient les mem- Visiteurs 

bres du Cercle Saint-David, ayant à| M et Mme Clément, de La Bro-|P°ur. répondre 

[ieur téte leur dévoué atiinénier, M.'querie, chez leurs parents renpectifs, | "eux de celles qui vennient de Tinve- 

l'abbé U. Forest. Ils furent invitésiMme veuve Z Clément, familles quer et de chanter =s louanges 

à fraternis:r avec leurs voisins à un}Saint-Jacqus, Mousseau, Ferthelette Au coimpliment adresse à Monsei- | Le 

petit goûtir qui suivit la séance. et Robert. greur par Mile Blanche Fréchette. 

Remerciements Monseigneur félicite les chanteuses 

Les offiriers Qu Cercle locai de l'As- dent 2e valeur s'atlend pas Le nemère 

sociation @’Educatidn désirent remer- dez années, et remercie tout Le monde 

cier tous eeux qui, d'une façon ou 

d'une autre, ont contribué au succès 


du cours pédagogique. 


Les RP. SS. de l'Institut de Notre- ee. Le lugensin. es c = nano las 
Éd: des: Mieniois oRveut: loupe 1e Paille au camp. le dimanche 4. entre clôture du triduum pér la grand'mes- | eu 
merciements sincères à tous ceux qui Den ner - qe. és a . ui _—— 


rons et le ciub local Partie chaude- 
ment contestée. Finalement Aubigny 
remporte la finale et le combat cessa 


leur ont témoigné de la sympathie à 
l'occasion de la mort de Soeur Marie- 
Saint-Nothburga. 


de € faute de combattants. ia place de léglise, portée par MM 
La construction Ce l'école avance Beau geste les abbés Dubois Macaire. Gagnon | Les délégués des e2rcies de La ville 
rapidement. Les murs extérieurs] L'hon W-R Clubb, ministre des|curé de Saint-Adolphe, R F_ Paquet-|=0mft priés de se rencontrer = Cot- 


sont déjà élevés, l'édifice aura un as-\ municipaktés, a demandé à Thon A 
pect imposant. Préfontaine, ministre de l'agricultu- 
RE ._ [re d'adresser la parole en français à 

Mile Annette Pois, de Gary, India-| . assemble politique à Morris. Fé- 


na, est en visite chez sa mère pOur | jicitations 3 init 
un mois. 


reauk, curé de Sainte Elisabeth 


- L1 - 
l'Alberta. frère de M le curé. 


11 y aura prochainement réunion 


: de 
_ ! 
: 


sentants de tout 

tions en vue de la préparation du pro- 

gramme de la réception de la Liaisem}. - RO Ÿ 

française le 30 juin prochain. A loccasion du triduur en lhom-| Le soir, à 9 h. de fort lon om 
. neur du Bienheureux Hubert-André | apercevait La brillante illuminatioc | à Leteller samedi sir. 11 jun 

Le congrès annuel de l'A. C. J. C.| Fournet, fondateur de la Congréga-| du couvent de Saint-Malo. 

s'ouvrira samedi soir, 11 juin, pour l'ion Ces Filles de la Croix. nous avons Tous nos remerciements aux Chè- 

| se ccntinuer toute la journée de di-leu de bien belles cérémonies à Ssint- | res Soeurs d'avoir préparé une si bet- | 

manche. 12 juin Le public est cor-' Malo. sle fête à leur “bon Père”. auquel !2 

dialement invité à assister aux séan-| Chose digne de remarque, dans ce! canonisation prochaine nous permet- S G Mgr l'Aschevéque est alé ad 

ces du dimanche qui seront très inté-j temps de pluie presaue ciluvienne. le |tra de renouveler encore mèux Dos}! miméstrer Le comfrmation à Fuet| 


Nous aurons un grand soleil s'est r.ontré des la veille du di-} nommages, nes prières et mes chants | Alexamère be semaine dernière et d- | 
de visiteurs. , Nous devrons| manche. premier jour du triduum. et 


nombre 


————— 0 20DD-0——— manche, Momse:goeur aé ik 
recourir à l'hospitaité dans les fa-' pas une goutte d’ ‘est tombée du- = L | 
ë 20spit jans a-' utte d'eau r om 

milles: nous savons d'avance qu'il} rant les trois jours, de sort: que dé- — De passage k R P_Fien es! 
s'agira de demander et qu'elle sera} corations et processions extérieures L'entrepreneur M Guay vient de | Pères Blancs & setour C2 rOuest. | 
généreuse. Veuillez s'il vous plait! ont pu se faire #$2ns aceroc. commencer les travaux à notre cou-| aimsi ou M labbé Dacust du pr 
arborer vos d’aperux à cette occa- Quant è l'église. elle était merveik | vent Un bon nombre de nos conci- | cèse &e Prinre-Albert | 
sion. | lieusement décorée d'oriflammes va-|toyens se sont rendus à l'appel &æ —— 0 D © — — " À 
- .. riés aux emblèmes du bienheureux et | M Cwxy avec leurs chevaux. grèce M Alfred Prendergast ! 

M. Ernest Boissy a quiité l'emploi! de guiriandes argentées à leur Smet babituell> nl ! 
de la Banque Canadienne Nationale: ; L | ! 


| La grande peinture, faite à Rome | a été finie en deux jours 
apres des vacances d'une quinzaine il représentant la gloire du bienheureux Les ouvriers sont terraim e sé cc ammois dec 
entrera au service civil, département moi un Lu en ru sa 


de l'immigration. ri i iè 
Re viroanée de multiples lumières et de | rapidement. car le beau temps sem | à râge &æ Œam fair 
M. René Saurette remplace M PORN FE COR RL ee ne ses études au séminaire de Québec. 
Boissy au bureau local de la Banque Era : D 
Caraiherne Nationale de orétentens a tanee De |  SAINT-LAURENT 
hi ee Der le prédicateur. M l'abbé Du- 
= bois, curé de Rosetown. Sask. nous à 8 
AUBIGNY retracé de maia de maître le ze! À né mere ni 
nn apostolique et intarissable du bienheu- |. qe Albert Bouvier. un pr ne le 
Baptème reux, dans le cours de sa vie sacerdD- | Lai bapt f le ler juin x | 
A M et Mme Jean Sorin (cette tale et en a tiré les conclusions les l'abbé J-A Brunet. sus gl 
dernière née Marie Boudry:. une fille | plus heureuses et les plus pratiques J h-Pi ñ 1 P | 
baptisée sous les noms de Marie- Les parvisiens de Saint-Malo ont ee . 


‘ marraine M et Mme Pierre Bouvier, 
Loutise-Luc ile 


M. et Mine André Brodeur, de Sainte-|te grandiose démonstration en l'hon- 
Agathe. neur du bienhiureux communions | 
Forgercn rombreuses et grande asis.ance à 

Ikpuis jeudi l'enchime de Ia bou- | tous les offices 


Parrain et marraine: | suivi avec grand intérét et piété cet- 


tique de forge du village résonne sous 
les coups de marteau de M J. Dubois 
autrefois de Sainte-Anne des Chéènes. 
Espérons que le nouveau forgeron 
srura donner satisfaction aux parois- 
siens d'Aubigay et partant faire re- 
venir la chentèle qui, depuis l'autom- 
ne dernier, devait aller chez les voi- 
sins pour leur ouvrage 
Fète de ka Confédération, de l'Empire, 
du roi, des enfants d'fcole 
Vendredi, grand congé passé en pi- 
aue-nique sur les bords enchanteurs 
de la rivière Rouge. à la pointe Char- 
tier. » Le programme fut ouvert par 
quelques mots de M l'abbé Norman- 
deau aux enfants sur la fète du jour. 
dont on devrait garder un souvenir 
impérissable. En eflet. cette fête 
préparée à la dernière minute par les 
institutries des deux écoles Proven- 
cher et Bourret, tourna en fêtes de 
Saint-Jean-Paptiste, de Dollard, de 
patriotisme et de sort" Commence 
,e ns'ia par une communion pésérai 
des enfants d'écale, agrémentée ‘ ée 
chants pieux très Lin rendus, la fête 


om 


tt tee tr 


A la première procession faite le di- | 
manche après les vépres, l'effigie du 
bienheureux, placie sur un brancard 
décoré de velours et d'or. de dentelles l 
et de fleurs. était porté par. quatre |!* Paroisse On y jouera un drame et | 
enfants, les voix graves dus exeei- | one opérene dons cg qu a : 
le choeur chantaient des cantiqhes | Présence de tous 2oS amis des parois- | 
en l'honneur du héros de ls fête pen- ms voiinen Vonss lus on fie” 


archevèque de Saint-Boniface arri- 
vait de Saint-Pierre pour prendre 

part à la démonstration. à la grand- 

-messe il tenait crapelle 

Pierre. de M_ Fabbé Dubois et de M | £ 

l'abbé Masué, vicaire de Saint-Pierre, s 

faisait son entrée dans la salle pa-| Mir’ Le Castoris de daselqen: > paguer Les médecins &e pts | 
poissiale, zut accents d'une varehe lenpio;: pendant plus de creme ans'le recommandent : 


dant que les autres récitaient le cha- 
Les bébés pleurent “Castor” 

A 3°#. Monseigneur. accompagné 
militaire jouée avec brio * panc |<omme un substitut agréable et inof Le vériupbhée Casterks poste 2 ns | 


pelet. et le soleil souriait toujours 
Préparé spécialement pour les bélés et les enfants 
du curé de céans, du RE P. Bo. -que, de ne 
jper Mile Marie 1:< Lt creiste care Le l 
e 


Le lundi. à 9 h 15. Mer Péliveerr 
M l'abbé Sabourin curé de Saint- de tous ages 
L perse fensif pour lhas- à parég | 


* rar 'n, Le 


1 


# s 


dharniatt bormme L:- 


Me Fisnche Détourzay. Con pour Les qeuvren de ce séêu: 
eme de M Lens Bétournay de cette Verne... ” 

pie. et qui Dei met. Le teunis 

D était Le ! Me juge Pren-| Les amateurs et amatrices nous 
à qu ln Liberté offre ses | sesiègent de questions ou plutôt c'est 
Srapaihees ; ‘'Tteuiomrs 2n snêmc question parfu:s 


‘ M «& Mme Alert Elnin de Saint- pomdoes “Son per. Espérons que 
Poniface, nous quitaient ln srennine | duns une semainè tout sers fin 


la Masson Mismibe : 
Circle Kitchot qui vient d'être aff 1X. ave. Frovecarher 
à TA C L C dune manère imgres- 
Sounante. Le président régional M 


Nous avions quelques ouvrages de 
Verne à TUnie et ka boum Provi- | 


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LE » 6 ne 
“ne faut pd’ que vous 
pensez pas à cela! je : 
#. vous 
entraféinte. 
_— Àn! monsieur 
achyté, ct 1 veut m' 
lub, et je veux y alor. 
m'eux que le Kentucky! 

— Ne mourez pus, Tom 
me tueraft! Tenez, seulement de pen- 

: ser à ce que vous avez souflert, cela 
me brise le coeur! Et vous voir ecu- 
ché dans cet affreux trou! 
pauvre cher Tom! 

—— Oh! nou, pas pauvre! dit Ton: 
avec ; J'ai été pauvre, mais} 
ce temps-!A est passé! Je euis mais- 
tenant sur le seuil dè la gloire. Of! 
monsieur Georges, le ciel est venu! 
J'ai remporté la victoire, le Seigneur 


et ma _bôünne sse, enfin tout le 


onsieu il me semble que 
j'aime tout, toutes les créatures, par- 
tout. Aimer, il n'y a rien quo cela 
au monde! 


En ce moment Legree vint rôder 
À la porte du vieux magasin: il! regar- 
22 d'un air maussade et avec une in- 
différence affectée, puis il s'éloigna 

— Le vieux scélérat! dit Gecrges 
avec indignation, cela me fait du bien 
de penser qu'un jour le diable lui ren- 
dra tout cels! 

— Oh! non. il ne faut pas, reprit 
Tom en serrant la main du jeune hom- 
me. C'est une pauvre malheureuse 
créature, et c'est effrayant de penser 
à cela! S'il pouvait seulement sc re- 
peñntir, le Seigneur lui pardonnerait.…. 
mais j'ai bien peur qu'il ne se repente 
pas... 

— Et moi, je l'espère bien, fit Geor- 
ges, je ne voudrais pas le voir dans 
Je ciel! 


Avoir les reins faibles 

Voilà une expression qui peut avoir deux sens. Elle 
peut signifier posséder peu de ressources, n'avoir pas assez 
de crédit, de puissance. Le négociant qui a les reins faibles 
s'achemine vers la faillite. De même l'homme qui a les reins 


faibles voit sa diminuer. L'un et l'autre ont besoin 
d'nitllur ddfonde VAÉ SEC + -L 


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PHULES MOR 
les reins sont faibles, douloureux; elles leur procureront les 
forces dont ils ont besoin, rétabliront leur santé. Ce fut le 


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se trouvaient là et qui regardaient le 
corps, aidez-moi à le soulever et à le 
sais dus 5 GT SG VE 


Un des esclaves courut chercher 
une bêche. Les deux autres avec 


!| Georges portèrent le corps dans la 


voiture. 

Georges n'adressa À Legree m une 
Parole mi un regard Legree le laissa 
commander Sant mot dire: il sifflait 
avec une sorte d'indifférence qui n'é- 
tait qu'apparente... il suivit la voiture 
jusqu'à la porte. 

Georges étendit son manteau dans 
la voiture, et dessus il coucha le mort, 
reculant le siège pour lui faire place. 
Puis il,se retourna, regrrda Legree 
fixement, et lui dit, avec un calme 
forcé : 

— Je ne vous ai pas encore dit ce 
que je pense de cette atroce affaire: 
ce n'ést ni le lieu ni le moment. 
Mais, monsieur, ce sang innocent sera 
vengé. Je prociamerai ce meurtre … 
J'irai trouver le magistrat et je vous 
dénoncerai! 


cas pour M Wild Maher, Granby, P. Q. qui dit : 


decin. 


M Wikrid Maber 
CONSULTATIONS GRATUITES aux homer, par léitres ou à 


nos bureaut, 1570, rue Saint-Denis. 


“J'avais beaucoup travaillé sans jamais 
user de prudence. Je n'avais pas évité 
de ur'exposer au froid quand j'avais eu 
bien chaud et que j'étais couvert de trans- 
piration. Un jour, je me suis aperçu de 
maux de reins auxquels je n’ai pas fait 
d’abord attention, mais constatant qu'ils 
duraient, qu'ils s'aggravaieut et que j'é- 
tais moins fort, j'en ai parlé à un ami qui 
m'a conseillé les Pilules Moro. Je les ai 
prises immédiatement, sans voir de mé- 


En quelques semaines mes forces 


s'étaient aocrues et mes maux de reins 


étaient disparus’, 


Notre médecin est à votre disposition 


tous leï jours, de D héurés du matin à S heures du Soir (excepté les dimanches 


et fètes religieuses). 


Vous seres satisfaits des conseils qu'il vous donnera 


pour rien. Il vous est impossible de vous soigner à meilleur marché. 


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RAS  : 
EEE LERET rer 


D vient 
ü le Heh- 
_ FE était 
di Sud le — C'est moi! dis, je vous prie... 
s'est rien!i quelle sorte? . [à toujours apprendre. LA à 
allait déctirer la un charmant jeune homme, Allons! Georgés, dit Elles, vons . 
one 8 ul malédiction de l'esclavage! été dehots toute la-journés, A 
né ‘ du premier mérite. les livres! Causen avee moi pen- 
— Après tout, des principes. tout! que je prépare le thé... Hi bien! 
tapage pour ’ bien, parce qu'il a pris la petite Elise, secondant les 
mot-là fut sur un|sûr que femme chez nous. . efforts de sa maman, accourt vers 
nce n'était — Et sà femme? À eg ee ete: du 
dindies de celte était ouv — Uh trésor. belle, intelligente, Ertaper dut. on. pes. 
jeune enfant éu Kentucky. Georges|remuer ni les pieds, ni 2 ad à din on lähabié. très picuse: c'est ma mère| — Petite sorcière! dit Georgeë. 
æ retourns sur lui, et d'ui coup tér- | Enfin 1. se retourna d'une pièce La qui l'é élevéé… comine sa fille. elle] Et il céda… C'est ce qu'un homme 
rible, frappé en plein visage, 11 le reh- [porie était ouverte; Il vit ee gens dr Pas à broder, elle coud . Peut faire de mieux en parell cas, 
versa. Et alors, le foulant aux pieds, | qui éteignait la lampe. . comme uné petite fée et chante déli-| -— Voilà qui est bien, dit Eliss en 
brôlunt de colère, le défi. dans Foeil, Lé luhe étiit voilée de ue” Gctsimiont. | l | coupant unè tartine. 
fl ressemblait Assez à son glorieux de brouillards, et il vit pourtant, i premier stat ose | — 1Bat-êlle néé dans votre maison? Elisa n’a plus l'air tout à fait aussi 
homonyme, trkanphant du dragon, chose de blanc qui glissait.…. ces ressemblai- | — Non! mon père l'acheta dans un | "7: Lo ers ae 
Décidément. il y a des gens qÿf/1 entendit de petit frôlement des vé- ét vagues, dont | de ses voyages à la Nouvelle-Orléans | Pt DE rtf ns 
Engrent à être battus; couchez-les tements du fantôme… Le fantôme se eu moins unelet en ft présent à ma mère. Elle| Lena 
dans la poussière, ils vont être rem- tint immobile auprès de s0h lt. vie. il ne d'éin- ,avait huit ou neuf ans. Mon père n° beureuse qu'une femme puisse l'être. 
cou ses vêtements poudreux et rui-|:4cc un accent % tôt & PR RES 
vit.de l'oeil la voiture qui s'éloigna | trois fois: “Viens! viens! viens! 11 | rencontrait les tu jéu- | trouvé le billet de vente. C'est un|°%"- grd 
lentement. On voyait qu'il respec-|suajt de peur: mais, sans qu'il sûtine K Devos les nee | hs aa . is dé db à — Je _lej.faite ‘motemême, père, 
tait Georges; il n'ouvait pts ls bou! quand ni comment, la chose avait dis- qu'il les déturnait poliment, quand | belle! tout entière: perutane ne æ's mAf, 
che avant que tout eût disparu. |Paru. Legree sauté du lit, il courut | (te lui faisait voir que cet examen la] Georges tournait le dos À Cassy: il TE ES RS. 
Au celà des limites de la planta- | ja porte; elle était fermée et ver- | génait. ne pouvait vofr avec quel air d'atten- | "®i° a toujours scs grands yeux. 
tion. Georges avait remarqué un pe- | rouinée.. Legree perdit connaissance. | Cassy se troiva biéntôt mal à son |tion profonde élle écoutait tous ces pourras eg Rertag à 
A partir de ce moment, Legree fut| aise. Elle crut que Géorges soupçon-| détatls…. eu : #, he et 
bragé de quelques arbres. plus intrépide buveur que jamais: (l| nait quelque chose. Enfin élle réso-| À ce moment du récit, elle lui tou-| 9 tHomPhe Pendant qu'il répond 
C'est là qu'il :reura le toribeau. ne buvait plus, comme auparavant, |jut de s'en remettre à sa générosité: | cha le bras, et pâle d'émotion: gs pn - 
Quand tout fut prét: avec prudence et réserve; il buvait | elle lui confia son histoire. * — Le nom! savez-vous le nom du}. llonst nn RE 
OR CRE Re A à avec fureur. encore. encore. tou | Ceorges était tout plein de sympa- | vendeur, lui demanda-t-elle ? ss AU nee dust 
Free le maeeu | jours! thje pour une personne qui avait] — Simmons, si je ne me trompe: ne à sd phiivre 
— Non, m0, ctsevellases-le avec! Le brait se répandit lientôt dans | échappé à Legree. 11 ne pouvait par- c'est du moins, autant que je puis le | Père ne l'était votre ge. 


5 
ri 
# à 


$ 


excès 


quelques pièces dans la main. ses yeux ginéait le sang dans 
‘ Eux, cependant, ne s'en allèrent veines. A son If de mort, immo- 
Pe " , sombre, fhexofäfle, une grande 


- Nous vous servirions si fidèle- 
ment! reprenait l'autre. 
La vie est dure ici. 
nous, s'il vous plait! 

—- Je ne puis, dit Georges tout ému. 
je ne puis, et il s’efforçait de les éloi- 
gner. { 

Les pauvres esclaves parurent abat- 
tus, et ils se retirèrent en silence. 

Georges s’agenduilla sur la tombe 
de son humble ami. ! 

— Dieu éternel, dit-il, Dieu éternel! 


Achetez- 


CHAPITRE XLII 


Une histoire de revenants véritable len arrêtant son plan d'évasion: 


, On comprendra facilement que les} ferait la dame et Emmeline la 
histoires de revenants et de fantômes | vante. 


… elle l'avait vu emporter le 
perspicacité plus éveillée que quand corps de Tom, elle avait observé, avec 
les yeux du corrs som fermés. On üne joie secrète, toutes les circonstan- 
faisait donc, dans toutes les cases, ces de son entrevue avec Legree. Elle 
les portraits en pied du far tôme, tous avait assez entendu parler de lui aux 
jurés et certiñés véritables; et, com- nègres, elle savait qui il était et par 
me il arrive souvent aux portraits, | fui-même, et rapport à Tom Elle se 


. |seur d'esclaves? 


2  ————— © —— 


fois l'escalier silencieux, elle remon.| Georges Shelby offrit la main à 


tait jusqu'an grenigr.… ét cependar, Cassy, et la conduisit À bord avec la 
BR lendemain matin, an retrouvait les politesse et la courtoisie naturelles à 


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| dirt F WU home 


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LÉ Là 


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ler de cette plantation, il ne pouvait | croire, le nom qni se trouve sur le 
y penser de sang-froid; et, avec cette | billet. 
— O Dieu! 


Georges et Mme de Thou s'élancè- 
La cabine qui touchait celle de} rent au secours. de Cassy… ils. mon- 
Cassy était occnpée par une Françai- | trèrent l'agitation convenable en pa- 


avoir vu mûrir douze étés. 
Cette dame, ayant appris dans la|l’ardeur de son zèle, renversa une 
conversation que Gcôrges était du|cruéhe et brisa deux vases. Dès 
faire sa connaissance; elle avait un| nouissement, les femmes accoururent, 
puissant auxiliaire Cans sa petite fil- | elles se péessèrent autour de Cassy, 
le, qui était bien le plus charmant | et interceptèrent ainsi l'atr qui l’eût 
joujou dont pût s'amuser l'ennui | fait revenir... En somme, tout se pas- 
d'une trazersie de quinze jours. sa comme on devait s'y attendre. 
Georges venait sou/ent s'asseoir à Pauvre Cassy! Quand elle ut re- 
la porte de la cabine, et Cassy pouvait | venue à elle, elle se tourna du côté 
entendre toute leur conversation. du mur, et pleura et sanglota comme 
Mme de Thou faisait les plus mi-!un enfant. O mères qui me lisez! 
nutieuses questions sur le Kentucky,! vous pouvez peut-être dire qu’elles 


Une | fois en sa pas 

fois, l'füchér de la regarder, de l'examiner | voulut jamnis dire ce qu'elle lui avait Dean 

mais | sans cesse. Qu'ellé fût à table, ou, coûté. mas l'autre jour, en parcou martyre 
terrible, répéta par|assise à la porte de sa cabine, elle | réñt ses vieux papiers, nous avons re- M Georges, 


FINS 


(LD, + PPT ES LE 


A ce moment on frappe. à la porte 
Un joyeux: “Tiens! c'est vous!” atti- 
re l'attention du mari. Le bon pas- 
teur d’Amherstberg est cordialement 
accueilli, 11 yÿ a deux fefimes avec 
lui; Elise les prie de s'asseoir. 

S' faut dire vrai le bon misaion- 


pour s'essuyer la bouche et préparer 
son éloquence, il vit Mme de Thou 
déranger toutes ses combinaisons en 
jetant ses bras au con de Georges 
avec ce cri qui disait tout: “Georges, 
ne me reconnais-tu pas? Ta soeur. 
Emilie ?” 

Cassy, au contraire, s'était assise 


où elle avait, disait-elle, passé sa étaient alors sen: pensées. Peut-être | "°° Calme: elle vouinit, elle, se cup- 


première enfance 


aussi ne lé pouvèz-vous pas! Mais, former au programme; mais la petiie 


Georges fut serpris d'apprendre |en cé moment, elle sentit que Dieu Elise se montrañt à elle tout à coup, 


qu'elle avait vécu dans son propre | avait pitié d'elle et qu'elie reverrait 
voisinage; il n'était pas moins éton- | sa fille... 
né qu'elle connût si parfaitement et| Et en eflet, quelques mois après. 
les personnes et les choses de sa pre- Mais n'anticipons point sur les évé- 
mière enfance, nements. 

— Connaissez-vous, lui dit un jour CHAPITRE XLIII ° 
Mme de Thou, un tomme de votre Résultats 
voisinage du nom de Harris ? 

— ll y a un drôle de ce nom pas|dit. ; ; 
loin de la maison, répondit Georges; | Georges Shelby, comme tout jeune 


rapports avec lui. 


voulu le laisser voir. 
— Oui, répondit Georges étonné. |dans son esprit le moindre doute sur 
— Alors vous pouvez, vous devezfl'identité de l'enfant. Il n'y avait 
savoir s'il a eu un mulâtre du nom de | plus qu'une chose à faire: se mettre 
Georges ? . 
— Certainement. Georges Harris.| (Cassy et Mme de Ttou, ainsi réu- 


la taille, le visage, la touraure, che- 
que trait, chaque boucle de chevetix, 


Le rédté de l'histoire sera bientot |°°°ur en s'écriant: ‘‘Chère petite, Je 


suis ta mère!” * 
Ah! vraiment, 11 était bien 


tu 


. [nous n'avons jamais eu de grands |bomme l'eût été à sa place, fut vive- | 4 suivre le programme du bon pes- 
ment intéressé par ce qu'il y avait| ur M réussit, cependant, à calmer 
— C'est, je crois, un riche posses-|de romanesque dans ce nouvel inei-| t°ut le monde et à prononcer le 
| dent 11 était d'ailleurs humain et | discours qu'il avait préparé. 
Mme de Thou ft cette question| bon. H fit parvenir à Cassy le bü-| bita avec une telle onction, 
avec un intérêt plus vif qu’elle n'eût|let de vente d'Elisa; la date, le nom, | f°ndirent en larmes. Il y avait 
tout coincidait. .I1 ne restait plus } 4U0i satisfaire l'orateur le 


Il le 
que 


geant des temps anciens et des 
rnes. 
Tout le monde s’agenouilla, et 
missionnaire prin.. 11 est des senti- 
ments si agités et si tumultueux 


qu'ils 
Je le connais parfaitement. il a épou-| nies par la communauté de leur des-Îne peuvént frouver de repos qu'en 
sé ure esclave de ma mère. Il s'est|tinée, pässèrént immiédiatément au|s'épanchant dans le sein de Véternel 


Il y eut une question dans le re- Elles trouvèrent à Amberstherg le | Celui qui, les retirant de tant de pé- 
gard de Georges; mais cette question, | missionnaire qui avait reçu Elisa ct|rils et de dangers, les avait conduits 


ces de la famille jusqu'à Montréal. 
. Depuis cinq ans, Georges et E;.:a 


; Heaori cst un charrmant petit garçon 
qu'on a mis dans une école; il tra 
Yaille et fait des progrès. 


Souffrait de douleurs atroces dans ls 
figure — Ne trouvait aucun soula- 
gement — Nerviline fa guérit 


pement cès des recherches de Mme de Thou 

guérié par Nerviline. ‘“Je|ét de Cassy, qu'il céds. à leurs sollici- 
PH Sn 2 2e «he mages à Mont 
- | réal ; 


d 


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tement, 
Le digne missionnaire d'’Amherst- | partielle. 


les jours, 


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16e — 185 — 225 mobiles. On peut s'en procurer aux |{itution d'une léttre‘à une autre, pa: | “baquet” toute la famille royale”, étc | tj comme un nouvel être” Cet. | remède au 


des 
quartiers généraux du cirque, 399,|une erreur de la composition ou de ia | Il manque un “n" at baquet!.. te fameuse médecine herbeuse | agents eu peuvent le pré- 

. ave. Portage. suppression d'uhé lettre. Cela doune| ‘Disons à la décharge des typogre | affecte salutairement les intes-|curer F du à 
Bougies stéariques ——— m0 — des résultats fort comiques. Témoin |phes et des correcteurs que les copies | tins et rend l’élimination nor-|toire du Dr Peter Fahrney & 


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Représentants de \ 
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ce bulletin de. santé du prince Jérô-l'fivrres par les. sntewrs st souvent |male. Quand elle est employée | Sons _R- 
we, publié sous l'Empire: “Le, vieux | illisibles. à J'occasion elle agit comme 

persiste”.  Lifez: le mieux persiste. #50 préventif sur les désordres di- a |cansd. 
Un racorte qüe lès ouvriers tmpri | La enterie. — M. E. Bau- 

-meurs et le correcteur ont été us disch, pr e La Quemada, ue . 
diés après cefte gafe. écrit: “J'étais si affaibli par la. 
‘ On trouvé Aussi dans le ‘ “Moniteur|Malaria et la A mg es qu'il 


1|Ofnciel", sous Louis-Philippe, cette cu- en vi À Ew pris < Re 
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